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opposition comme fondement du théatrre

Publié le 10/09/2014

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Le genre théâtral compose une grande partie de la Littérature. Le théâtre est écrit pour être représenté, c’est une forme vivante de littérature, qui se prête à défendre des idées, de par ses dialogues qui impliquent également le public. Les pièces mettent souvent en scène d’opposition, qu’ils soient tragiques ou comiques. L’opposition est un rapport entre deux choses, deux personnes qui s’opposent. Lors d’une opposition, une personne souhaite souvent imposer ses décisions au dépend de l’autre.  Elle se traduit donc par un affrontement. Pourquoi peut-on dire que l’opposition est le fondement du théâtre ? En d’autres termes, pour quelles raisons l’opposition a-t-elle une place importante, ou bien est-elle un élément essentiel du théâtre ?  D’abord nous parlerons des différentes formes d’opposition au théâtre. Nous verrons ensuite que l’écriture dramaturge se nourrit de l’opposition. Enfin, nous aborderons l’utilité de l’opposition, qui permet de faire passer un message.   Au théâtre, l’interaction entre les personnages passe par le dialogue, les échanges, l’argumentation : l’idée essentielle est de convaincre l’autre pour le ramener à sa cause. Molière utilise beaucoup de stichomythies dans ses scènes d’expositions. Cela permet de capter l’attention des spectateurs. Le dialogue au théâtre est un échange important entre les acteurs, mais le spectateur est également impliqué. L’acteur doit donc également s’adresser au spectateur. Celui-ci est au cœur des échanges et est amené à surprendre des conversations qui ne lui sont pas destinées. Le texte est destiné au public. C’est l’opposition ou l’affrontement qui fait vivre le dialogue et inclut le public. Dans Le Bourgeois Gentilhomme, lors de l’acte II, scène 2, la dispute entre les protagonistes est de plus en plus violente.  Elle termine par des menaces « Je vous rosserai d’une manière ! ». Les maitres de danse et de musique s’adressent au maitre d’arme à la troisième personne, comme s’il n’était pas présent sur scène. Le public devient alors témoin de la scène. On a l’impression qu’ils ne s’adressent plus au maitre d’arme mais au ...

« public devient alors témoin de la scène.

On a l'impression qu'ils ne s'adressent plus au maitre d'arme mais au spectateur.

Les vers se divisent en vers très brefs, en stichomythies, les échanges sont accélérés.             L'invisible est montré grâce à la parole théâtrale.

Si le dialogue permet de montrer une opposition apparente, le monologue permet de montrer une opposition dans un personnage.

L'opposition  peut alors être intérieur, vécue par un seul personnage, dans le secret, comme un déchirement, avant l'aveu.

Le spectateur est encore une fois amené à surprendre des sentiments, des données qu'il ne doit pas connaitre.

Par exemple, dans Le Cid, de Corneille, Rodrigue fait face à un dilemme tragique : sauver son honneur et perdre Chimène ou renoncer au duel et perdre son honneur.

On assiste alors à un combat intérieur.

Il exprime son dilemme à travers un long monologue.

Cette tirade, cette opposition dans le personnage, fait avancer l'action et renforce le tragique. Dans Caligula, cette même opposition  part d'un constat d'échec.

Par ses soliloques,  Caligula montre qu'il a pris conscience de l'absurdité de la condition humaine, «  les hommes meurent et ne sont pas heureux », et il veut échapper à cette situation.

C'est le théâtre de l'absurde.

Cette opposition est alors mise en scène par les didascalies.   On trouve donc deux genres d'opposition au théâtre, l'affrontement entre deux personnages ou groupes de personnages et l'opposition dans un personnage.

L'opposition  semble donc avoir une place importante.     L'écriture dramaturgique se nourrit de l'opposition. Une pièce est structurée avec l'acmé, le noeud, un dénouement, des péripéties, et une fin.

Le noeud dramatique est par définition une série de d'affrontements et d'obstacles qui empêchent la progression de l'action.

C'est l'action qui fonde le théâtre et donc l'opposition.

Sur scène, les forces s'affrontent, s'équilibrent ou triomphent les une des autres.

Le public assiste à une montée, un va-et-vient, parfois à un paroxysme qui trouvera au dénouement une forme de résolution harmonieuse ou tragique.

De plus, dramaturge signifie « destiné à être joué », l'action est donc le coeur du théâtre.

Chez Molière, dans Le Bourgeois Gentilhomme, monsieur Jourdain. »

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