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la question du fondement des lois de la nature

Publié le 18/04/2022

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question

« D'après la parution du manifeste du cercle de Vienne, la controverse inductionisme falsificationnisme et les discussions sur le rapport langage-expérience, dans le cadre de la conception héritée de la philosophie des sciences, est-il possible de donner une réponse concluante à la question du fondement des lois de la nature ? Si cela n'est pas possible, quels ont été les arguments et contre-arguments les plus importants pour répondre au problème de la justification des généralisations nomologiques ? Le Larousse définit la science comme “un ensemble cohérent de connaissances relatives à certaines catégories de faits, d'objets ou de phénomènes obéissant à des lois et ou vérifié par les méthodes expérimentales.”.

Cette définition restreint la science à la science empirique, ce qui peut être discuté, mais on en retient que la science est un ensemble cohérent et structuré de connaissances.

Les propositions scientifiques sont cohérentes entre elles et cohérentes avec le réel, c’est-à-dire qu’elles ne doivent pas contredire les faits.

Cet accord avec les faits est nommé “fondement empirique” et porte sur des objets et phénomènes soumis à des régularités, donc des lois.

Sur quoi se fonde alors ces lois qui semblent régir la nature et sur lesquelles se basent la connaissance scientifique ? Est-il possible de donner une réponse concluante à cette question de leur fondement ? Ce problème sera abordé au travers du Manifeste du Cercle de Vienne, de la controverse inductionisme-falsificationnisme, ainsi que des discussions sur le rapport langage-expérience. Le Cercle de Vienne est un groupe de scientifiques rassemblés autour d’une volonté commune de se débarrasser de la métaphysique et de promouvoir une image scientifique du monde. Rédigé par Neurath, Carnap et Hahn, leur Manifeste pose les fondements de leur théorie vérificationniste de la signification.

En effet, le Cercle prône un “empirisme logique”, c’est-àdire une science empirique fondée sur l’observation.

Dans le chapitre 1 (page 12) de La philosophie des sciences au XXe siècle, Barberousse, Kistler et Ludwig expliquent que selon la théorie empiriste du Cercle de Vienne, le fondamentalisme, l'observation permet de confronter la réalité et les hypothèses scientifiques pour établir la vérité ou la fausseté de ces dernières.

Ce faisant, il faut s’intéresser à comment l’observation permet de justifier des hypothèses.

En effet, une hypothèse est traduite par un énoncé, c’est la vérité ou la fausseté de cet énoncé qu’il faut vérifier.

Or les énoncés eux-mêmes doivent être vérifiés.

D'après “La. »

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