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Oral Bac Français Extrait n°1 : Le Malade Imaginaire (1673) ; Molière (1622-1673)

Publié le 07/02/2023

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« Oral Bac Français Extrait n°1 : Le Malade Imaginaire (1673) ; Molière (1622-1673) 1-Présentation de l'auteur, de l'oeuvre et de l'extrait : -Molière est un dramaturge et comédien du 17e siècle, dans son théâtre il applique le principe d'Aristote qui est de plaire et instruire ; il nous présente des personnages caricaturaux qui forcent le rire du spectateur mais il amène par ses portraits de personnages monomaniaques une critique des excès de la société. -Il incarna lui-même le personnage d'Argan, le Malade imaginaire, et mourut à la suite de la première représentation de sa pièce. -L'oeuvre nous présente un personnage atteint d'hypocondrie, qui met tout en œuvre pour soigner sa maladie imaginaire, jusqu'à forcer sa fille à épouser un médecin ridicule : Thomas Diafoirus. -Dans l'extrait que nous étudions, tiré de la scène 5 de l'acte I, Argan présente à Angélique et Toinette son projet d'union, qui lui vient comme un simple moyen d'avoir des remèdes gratuitement et d'attirer l'attention des médecins sur lui. 2-Lecture du texte 3-Problématique Nous montrerons en quoi les personnages féminins de cette scène mettent en évidence l'égoïsme et les obsessions d'Argan. 4-Présentation de la construction du texte Dans la première partie de l'extrait, des lignes 1 à 9, on y trouve un quiproco entre le père et la fille. La deuxième partie de cet extrait, des lignes 10 à 15, présente l'intervention de la servante Toinette qui s'exprime sans respect pour son maître en ridiculisant son projet. Mais dans la troisième partie, des lignes 16 à 28, Argan s'enfonce dans sa folie et son égoïsme d'hypocondriaque. 5-Développement Nous pouvons tout d'abord étudier le quiproco qui se confirme dans les scènes 1 à 9 du texte. Il y a un contraste entre le prénom du jeune homme qu'elle aime : Cléante, nom traditionel d'un jeune premier en comédie et le nom de Purgon : qui celui-ci relève de la farce scatologique et fait référence au domaine du trivial.

Il s'agit de la seule médecine à laquelle monsieur Purgon a recour, c'est-à-dire, le lavement.

Son nom fait déjà apparaître la satire des médecins. A la ligne 2, la question confirme le quiproco : il s'agit malheureusement pour Angélique de deux personnes différentes : la phrase d'Argan montre bien qu'Angélique n'aura pas le choix de choisir son mari.

Dans la réplique « Nous parlons de celui pour qui l'on ta demandée en mariage.

», l'emploi du pronom « on » fait référence à un arrangement qui a eu lieu en l'absence d'Angélique. Argan ne prête pas attention à sa fille, il suit sa propre logique. La ligne 3 fait apparaître la déception d'Angélique ; son personnage devient pathétique et s'attire la sympathie du spectateur.

Des lignes 4 à 6, Argan expose son projet : ces 3 lignes montre l'accumulation du nombre de personnes qui ont participé à ce projet.

Le nom « Diafoirus » renforce la référence scatologique qui ridiculise les médecins.

Argan choisit un mari pour sa fonction. A la ligne 5 le verbe, « nous avons conclu » montre le caractère définitif et autoritaire de cette décision dont Angélique est exclue.

Ce mariage a tendance à ressembler à un contrat.

Aux lignes 6 et 7 Argan informe ses interlocutrices que le prétendu doit être amener par son père, la voix passive laisse entendre que le futur mari est soumis à son père.

De plus, l'utilisation du verbe « amener » réifie le personnage qui ne semble n'avoir aucune volonté propre.

Avant même son apparition, ce personnage paraît idiot et enfantin.

A la ligne 8, la réplique d'Angélique montre une absence de communication entre le père et la fille ; ils ne paralient pas du même mariage.

Ceci confirme que le spectateur prendra pitié pour Angélique et verra l'intervention de Toinette comme salvatrice. Dans la deuxième partie, à la ligne 10, l'intervention de Toinette a pour but de ramener Argan à la raison..... »

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