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oral bac français : Micromégas de Voltaire

Publié le 18/10/2022

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« Micromégas Je souhaite vous présenter le conte philosophique : Micromégas de Voltaire, écrit en 1752. Cet apologue s’inscrit dans plusieurs thématiques que l’on retrouvent chez les écrivains du siècle des lumières : comme la critique sociale et religieuse ou le combat contre l’ignorance. De plus, Voltaire nous livre ici une véritable réflexion sur l'homme et souligne la notion philosophique et scientifique du relativisme. Micromégas est un géant qui habite la planète Sirius.

Exilé, il fait la connaissance du secrétaire de l'Académie des sciences, avec lequel il engage un dialogue philosophique. Les deux amis décident de poursuivre ensemble l'exploration de l'univers. Leur périple les amène sur la Terre, planète qui leur paraît d'abord inhabitée. Là, ils découvrent des êtres minuscules. Micromégas s'aperçoit que sur les questions qui relèvent de la science, les Terriens tombent facilement d'accord.

En revanche, ils se querellent dès qu'ils parlent de la nature de l'âme, ou de l'esprit, c'est-à-dire des problèmes métaphysiques.

Lorsqu’il repart Micromégas laisse un livre, aux terriens, qui les mettra d'accord … Mais lorsque les hommes ouvrent ce livre, ils ne voient que des pages blanches. La morale de ce conte est donc d’admettre et d’accepter son ignorance et il nous invite à faire preuve d'humilité et de tolérance. Micromégas est un conte que j'ai beaucoup aimé, tout d'abord, parce que Voltaire nous propose un voyage imaginaire. En effet, c’est un conte où dominent le merveilleux et la fantaisie. J’ai particulièrement aimer retrouver le schéma du conte philosophique du Petit Prince de St Exupéry que j’avais lu enfant. Comment ne pas voir dans le voyage du petit prince une réécriture de la visite de la terre par Micromégas, venu d’une planète proche de l’étoile Sirius. Le problème qui occupe principalement les personnages est d'entrer en relation. Nous sommes ici pleinement dans le merveilleux des contes, qui obéissent à des lois magiques. Mais le merveilleux est vite court-circuité au profit de la réflexion intellectuelle Ensuite, j'ai apprécié ce conte car il m'a fait découvrir le thème du relativisme. Le conte s'amuse à jouer sur les rapports de proportion entre d’un coté le gigantisme de Micromégas et du Saturnien, et de l’autre la petitesse ridicule des hommes. De cette manière voltaire nous invite à une réflexion sur le relativisme, sur le caractère relatif des prétentions humaines comparées à l'immensité de l'univers. Le composant de l'univers est grand et petit vis à vis des autres composants de l'univers.

D’où le nom de ce livre : Micromégas : petit grand Tout est fait dans le conte pour humilier l'homme et le rapetisser.

Lui qui se croit supérieur au reste de la Nature n'est en fait qu'un point minuscule dans l'ensemble de l'univers. Enfin, je trouve que ce conte s’inscrit parfaitement dans le thème de la comédie sociale. Voltaire a utilisé le même procédé que celui adopté déjà par Montesquieu dans ses Lettres persanes. Le héros, qui est un voyageur étranger, porte un regard étonné sur tout ce qu’il découvre pour la première fois.

Cela conduit le lecteur à sourire, bien sûr, mais aussi à voir sous un autre jour des réalités auxquelles il est si habitué qu’il ne les remarque même plus. Voltaire oblige le lecteur à voir autrement des défauts, des comportements qu’il ne remarque plus tant il y est habitué. Derrière les étapes du récit, forme d'apologue, le lecteur peut reconnaître la société du XVIIIème siècle, et tous les reproches que le « siècle des Lumières » adresse aux institutions, politiques, religieuses, sociales, et aux mœurs en vigueur. Nous mesurons aussi la conception de Voltaire, à quel point, pour lui comme pour La Bruyère, il est important d’observer attentivement avant de porter un jugement, en dépassant le premier regard, la première impression, l'apparence, pour rechercher une vérité. Il indique donc d’abord la relativité des proportions, mais qui est le signe d’une autre relativité, celle des jugements. Voltaire souhaite montrer que tout être existe toujours entre deux infinis. Le géant Micromégas lui-même est un « petit-grand " : peu importe donc la taille apparente, toute créature est un milieu entre le tout et le rien.

L’écrivain s’emploie donc à donner une leçon à l’incommensurable orgueil humain. Cibles des critiques dans Micromegas: Voltaire, à travers cette ouvre, critique de nombreux éléments de la société.

En effet, il critique la religion, l’Eglise en particulier.

Il lui reproche son intolérance, à travers la référence du collège des Jésuites et au muphti de Sirius, le saturnien.

Il évoque le fanatisme de.... »

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