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OYONO Ferdinand Léopold

Publié le 27/11/2018

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OYONO Ferdinand Léopold (né en 1929). Écrivain et diplomate camerounais d’expression française. Né près d’Ebolowa, Ferdinand Oyono n’entre à l’école qu’à l’âge de dix ans, mais il révèle de tels dons que son père l’envoie en France, au lycée de Provins. Il s’inscrit ensuite à la faculté de droit de Paris, puis à l’École nationale d’administration. En 1956, il publie coup sur coup deux romans : Une vie de boy et le Vieux Nègre et la Médaille, que suivent un recueil de nouvelles, Un lépreux sur une tombe (1958).
 
Il s’essaie au théâtre comme acteur, incarnant le rôle principal dans Papa bon Dieu, une pièce de Louis Sapin, jouée au théâtre de l’Alliance française.
 
Ses études achevées, en 1960, il publie son troisième roman, Chemin d’Europe. Quand son pays accède à l’indépendance, Oyono entre dans la carrière diplomatique. Il sera ambassadeur du Cameroun en France, en Italie, auprès de la C.E.E., et dans plusieurs pays d’Afrique. En 1974, il est nommé représentant permanent du Cameroun auprès des Nations unies à New York, puis revient dans son pays comme proche collaborateur du président de la République.
Les œuvres d’Oyono, avec celles de Mongo Beti, marquent la naissance du roman camerounais contemporain en langue française. Ancrée dans le monde colonial camerounais, la trilogie d’Oyono exprime une réalité nationale qui n’avait jusqu’alors jamais été décrite. Les personnages de ces romans remettent en question la version officielle de l’entreprise coloniale et son discours. L’humour, l’ironie et la satire s’unissent dans un projet bien précis : la déstructuration des stéréotypes sur lesquels reposait le maintien de l’ordre avant l’indépendance.
 
Mieux que tout discours ethnographique, le journal d’un adolescent que constitue Une vie de boy permet de saisir les déchirements et les contradictions nés de la colonisation. Par son caractère subversif, la stratégie narrative — la prise de parole par un domestique noir — permet, au fur et à mesure que progresse l’initiation du garçon au monde des colonisateurs, de faire éclater l’image acceptée du missionnaire, du commandant de cercle, et des divers Blancs détenteurs de l’autorité.
 
La prise de conscience de la signification du colonialisme dynamise la technique narrative dans Une vie de boy, et elle fait partie de l’intrigue même dans le Vieux

« CAMEROUN Une vie de boy Ferdinand Oyono Roman paru en 1956, Julliard, Presses Pocket, 185 pages.

L'AUTEUR Ferdinand Oyono est un des représentants les plus célèbres de ce que l'on a appelé« la littérature négro-africaine» ou la «littérature noire d'expression française».

Son œuvre a servi de modèle à beaucoup d'autres.

Il est né le 14 septembre 1929 à N'Goulémaking, dans le Sud-Est du Cameroun.

Sa mère, catholique pratiquante, avait quitté le domicile conjugal: elle ne supportait plus de vivre avec un mari chré­ tien mais polygame.

Celui-ci, le père de Ferdinand, avait un métier qui l'amenait à de fréquents déplacements: rédacteur des services civils et financiers.

Son fils, souvent, l 'accom­ pagnait: il put ainsi observer l'administration coloniale; son œuvre est nourrie de ce qu'il eut alors l'occasion de constater.

Études d'abord à la Mission catholique, où il sert aussi de «boy» et d'enfant de chœur, tout en s'initiant aux lettres classiques.

Certificat d'études primaires.

Bon élève, Ferdi­ nand Oyono est envoyé au lycée de Nkongsamb puis, à la fin de la 4e, au lycée de Provins.

Il obtient le baccalauréat en 1950.

Il va, alors, à Paris où il partage son temps entre la. »

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