PARSEVAL-GRANDMAISON François Auguste : sa vie et son oeuvre
Publié le 27/11/2018
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PARSEVAL-GRANDMAISON François Auguste (1759-1834). Peintre raté, ce fils de fermier général apprend la poésie comme un métier, à l’école de Delille. Bonaparte l’emmène en Egypte, où il aura pour mission de tresser des lauriers aux conquérants. Dès lors, il fait partie des meubles dont l’apparat de l’Empire ne se séparera jamais, embouchant sa trompette à la moindre occasion de fastes. Ainsi célèbre-t-il le mariage de Napoléon d’un Dithyrambe (1810), la naissance du roi de Rome d’un Chant héroïque (1811). Bien en cour, Parseval-Grandmaison entre sans tapage à l’Académie (1811), où l’on a, sans doute, parcouru distraitement ses traductions de Virgile, Camoëns, Homère et Milton.
Quand les rois tiennent à nouveau le haut du pavé, notre poète juge à propos de chanter la grandeur de Philippe-Auguste (1825). Mais la fortune a tourné, et chacun se plaît à sourire des douze chants pesamment chevillés de ce poème héroïque, mal bâti, lourdement mené et platement dénoué. Le nom du plus fidèle rimeur de l’idéologie bonapartiste s’évanouit dans un véritable néant littéraire, et il est pratiquement ignoré de tous les index des œuvres marquantes de son temps.

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d'un
Chant héroïque ( 1811 ).
Bien en cour, Parsevai
Grandmaison entre sans tapage à J'Académie (1811), où
l'on a, sans doute.
parcouru distraitement ses traductions
de Virgile.
Camot!ns, Homère et Milton.
Quand les rois tiennent à nouveau le haut du pavé,
notre poète juge à propos de chanter la grandeur de Phi
lippe-Auguste ( 1825).
Mais la fortune a tourné, et chacun
se plaît à sourire des douze chants pesamment chevillés
de ce poème héroïque.
mal bâti, lourdement mené et
platement dénoué.
Le nom du plus fidèle rimeur de
l'idéologie bonapartiste s'évanouit dans un véritable
néant littéraire, et il est pratiquement ignoré de tous les
index des œuvres marquantes de son temps.
Versificateur stipendié, il a consciencieusement flétri
l'anglomanie à l'époque du camp de Boulogne et du
Blocus continental :
On prisa le porter; tous nos vins indignés
Pour le punch et le rhum se virent dédaignés!
( >)
Il donna son juste compte de syllabes à l'enthou-
siasme militariste :
Français, soyons toujours joyeux;
I l faut rire en faisant la guerre,
Fêter, comme nos bons aïeux,
La jeune fille et le vin vieux;
Boire, aimer, triompher et p la ire ...
(�.
»
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