Devoir de Philosophie

PÉRIER Odilon-Jean

Publié le 27/11/2018

Extrait du document

PÉRIER Odilon-Jean (1901-1928). Écrivain belge d’expression française. Mort à vingt-sept ans, ce poète n’a sans doute pas eu l’occasion de développer tous ses dons. Mais il fut néanmoins la figure de proue de sa génération : celle qui, née à l’écriture au lendemain de la Première Guerre mondiale, incarne le foisonnement des « années folles ».
 
Né à Bruxelles, dans une famille de banquiers, il fut contraint, en raison de sa mauvaise santé, d’interrompre ses études de droit. Il devait mourir des suites d’une péricardite rhumatismale. Ses premiers recueils, Combat de la neige et du poète (1920), la Vertu par le chant (1921) et Notre mère la ville (1922), qu’il a reniés dans la préface de son Citadin ou Eloge de Bruxelles (1924), font alterner avec une veine d’inspiration classique des recherches inspirées du modernisme. Ces deux formes d’expression, désormais harmonisées, se retrouvent dans le Promeneur (1927) et dans la Maison de verre (1928), ou s’accomplit son jeune talent.
 
Dans l’intervalle, il avait collaboré au Mercure de France et à la Nouvelle Revue française, se liant d’amitié avec Jean Paulhan, Pascal Pia et Marcel Arland. Franz Hellens l’avait appelé à diriger avec lui le Disque vert où parurent les premiers écrits d’Henri Michaux. Et il allait lancer avec Robert De Geynst des Livrets où se conjuguent sa lucidité critique et son parti pris de mystification.

« théâtrales pour la plupart demeurées inédites et dont un autre échantillon, en vers proprement raciniens, nous est offert avec sa tragédie des Bûcherons (1924).

[Voir aussi BELGIQUE.

Littérature d'expression française].

BIBLIOGRAPHIE M.

Defrenne, Odilou-Jeau Périer, Bruxelles.

Palais des Aca­ démies.

1957.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles