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Phèdre : l’adultère

Publié le 01/11/2022

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« Phèdre : l’adultère Le chef-d'œuvre de Racine est imprégné d'une conception biblique du péché.

Le fond de la pièce, c'est le caractère monstrueux de l'amour de Phèdre pour son beau-fils, amour qui dépasse en horreur la passion de sa mère Pasiphaé pour un taureau. I) Aveu a.

Repenti : Dès son apparence Phèdre proclame et justifie son amour pour son beau-fils, elle se manifeste déchirée, faible, sans pouvoir, accablée par une passion qui affaiblit son pouvoir du corps.

Elle dit “je ne me soutiens plus, ma force m’abandonne.

Mes yeux sont éblouis du jour que revoie, Et mes genoux tremblants se dérobent sous moi Hélas !” (V.154-156) Phèdre aime mieux se laisser mourir que de déclarer cette passion à quelqu’un et elle dit : “je t’en ai dit assez.

Epargne moi le reste je meurs pour ne point faire un aveu si funeste” (V.225-226) Phèdre ne veut pas avouer la passion qui la mine car elle sait bien qu’elle est interdite.

Mais quand elle est forcée de la découvrir à cause de la flamme de la passion qui brûle son cœur et qui est incontrôlable, de plus avec le désir amoureux, Phèdre avoue le douloureux secret qui la torture elle en parle avec confusion et elle dit : “de l’amour j’ai toutes les fureurs” (V.259) Au début Phèdre ne peut pas avouer ni la passion douloureuse qui la mime ni le nom de l’amoureux parce qu’elle redoute le scandale et elle dit à sa nourrice : “Quand tu sauras mon crime, et le sort qui m’accable je n’en mourrai pas moi, j’en mourrai plus coupable” (V.241-242).

Mais avec la détermination de la nourrice d’arracher secret qui torture sa maîtresse, la confiance va peu à peu emmener Phèdre à découvrir le secret qu’elle cache en avouant sa passion coupable mais elle insiste encore de ne pas prononcer le nom de l’amoureux, cela se manifeste quand elle parle avec sa nourrice : “de l’amour j’ai toute les fureurs” Oenone : “Pourquoi ?” Phèdre : “Tu vas ouïr le comble des horreurs.

J’aime …. Ace nom fatal je tremble je frisonne j’aime” Oenone : “Qui ?” Phèdre : “tu connais le fils de l’Amazone-ce prince si longtemps par moi-même opprime” (V.259-264) De son côté Oenone blâme et incrimine sa maîtresses de ressentir cette passion interdite pour son beau-fils et lui conseille d’arracher cette passion de son cœur à cause de son honneur et de sa réputation elle lui dit : “Hippolyte ! Grands dieux.

Juste ciel ! tout mon sang dans mes veines se glace O désespoir ! O crime ! O déplorable race !” (V.825-826) elle lui dit aussi : “il faut d’un vain amour étoffer la pensée Madame.

Rappelez votre vertu passée” (V.264 -266) Phèdre justifie sa passion interdite pour son beau-fils quand elle voit que la passion est plutôt une punition des dieux qu’un mouvement de sa volonté et elle dit : “Ma passion est à la fois moi et quelque chose d’extérieur de moi”. b.

Des sentiments forts : Tout d’abord, Phèdre est follement amoureuse d’Hippolyte.

“Je reconnus Vénus et ses feux redoutables D’un sang qu’elle poursuit tourments inévitables” (V.277-278).

Phèdre attribue cette passion coupable à la colère des dieux qui maudissaient auparavant sa famille.

La colère de Vénus la déesse de l’amour s’acharne contre la famille de Phèdre parce que le soleil l’ancêtre de la famille avait révélé les amours coupables de Vénus et de Mars, donc la haine implacable de Vénus attache à toute la descendance du soleil dont Phèdre, sa mère Pasiphaé et la sœur Ariane.

En effet des mots du champ lexical de l’amour tels que : « cœur, déclarée, époux, languis, brûle, aime, adorateur, fidèle, amante » qui créent un climat passionné.

Ensuite cet amour la met en souffrance : elle souffre de ces sentiments et de l’interdit qui les accompagnent.

Ce tourment par des termes relevant du champ lexical de la souffrance et de la douleur : « retire, douleurs, larmes, alarmes, mort, attaquent, cris, tremble, nuire, inimitié, souffrir, séparation, offense, peine, haine, pitié ».

Plus la conversation se prolonge et plus il est difficilement pour elle de choisir entre ses sentiments et sa raison.

Par ailleurs la confusion est palpable dans les propos de Phèdre. II) face à Hippolyte a.

la passion de Phèdre : Phèdre est tout d’abord, une héroïne tragique.

Elle semble faire les mauvais choix et subit la fatalité.

La douleur du personnage qui ne peut plus s'exprimer que par des questions, laissées sans réponse puisqu'elle est seule dans sa douleur.

Les hommes et les dieux ne peuvent rien pour elle ; la solitude du personnage est marquée par cette singularité, par le fait d'être hors d'atteinte. L'amour qu'éprouve Phèdre est donc si puissant qu'elle en souffre physiquement.

Cette fragilité la rend suicidaire et désespérée.

Énoncer à la fin de la scène : “Crois-moi, ce monstre affreux ne doit point t’échapper.” Ensuite, au-delà de sa nature dramatique, Phèdre se trouve dans une situation difficile et malheureuse qui ne semble pas l’avantager. b.

la réaction d’Hippolyte : Après que Phèdre ait eu le courage de déclarer l’amour qu’elle cache grâce à sa confidente, la déclaration de cet amour est cette fois faite à l’amoureux quand celui-ci.... »

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