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L'ombre de l'inceste plane sur l'intrigue. Selon vous, Phèdre est-elle coupable ?

Publié le 18/05/2022

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« L'ombre de l'inceste plane sur l'intrigue.

Selon vous, Phèdre est-elle coupable ? Inceste ; Relations sexuelles prohibées entre parents très proches de sexe différent Au 17ème siècle avant Jésus Christ apparaît un nouveau mouvement littéraire, le classicisme. Jean Racine appartenant à ce nouveau mouvement, il créé une nouvelle œuvre tragique qui procède en 5 actes ayant pour nom « Phèdre » le 1er juin 1677. C'est une pièce de théâtre formée de dialogues en alexandrins. Cette œuvre nous conte l'histoire tragique d'un amour destructeur qui mènera le protagoniste principale, Phèdre à sa perte. L'ouverture de la tragédie théâtrale prend place dès l'annonce de la mort du toi Thésée puisque cette annonce s’avérant fausse, donna à Phèdre la possibilité d'exprimer ses sentiments envers Hippolyte, son beau-fils. Ayant avoué ses sentiments, la situation de Phèdre se complique dès le retour de Thésée. Nous allons montrer que Phèdre est une histoire tragique en démontrant que la protagoniste est d'un côté coupable, de l'autre innocente. Pour cela, nous allons analyser de près la préface de Phèdre de plus près puis nous en ferons de même en ce qu'il concerne chaque actes de la pièce. La préface ; Alors, dans la préface Jean Racine nous explique que pour réaliser cette œuvre, il s'est inspiré d'Euripide, auteur de pas moins de 92 pièces dont 17 tragédies et un drame satyrique, « Le Cyclope » inspiré de l'Odyssée d'Homère. C'est à partir de 455 avant Jésus Christ qu'il se lance dans la tragédie, sa première pièce de théâtre tragique a pour nom « Péliades.

» « En effet, Phèdre n'est ni tout à fait coupable, ni tout à fait innocente.

Elle est engagée, par sa destinée et par la colère des dieux, dans une passion illégitime, dont elle a horreur toute la première.

» En analysant de manière plus subjective cette phrase, nous comprenons que, du point de vu de Jean Racine, Phèdre correspond au héros dramatique idéal puisqu'elle en est pourvue de toutes les qualités requises, aussi, le fait que Phèdre soit un personnage ni tout à fait coupable, et ni tout à fait innocent non plus accentue le côté dramatique de la pièce. « J'ai même pris soin de la rendre un peu moins odieuse qu'elle n'est dans les tragédies des Anciens, où elle se résout d'elle-même à accuser Hippolyte.

J'ai cru que la calomnie avait quelque chose de trop bas et de trop noir pour la mettre dans la bouche d'une princesse qui a d'ailleurs des sentiments si nobles et si vertueux. Cette bassesse m'a paru plus convenable à une nourrice, qui pouvait avoir des inclinations plus serviles, et qui néanmoins n'entreprend cette fausse accusation que pour sauver la vie et l'honneur de sa maîtresse.

» Ici, Jean Racine explique que la protagoniste Phèdre se réfère à la mort plutôt que d'avouer son amour.

Elle tente de surmonter sa passion mais préfère mourir que de l’avouer. Aussi nous comprenons que lorsque jean Racine a écrit Phèdre, il a mis en avant le personnage masculin Hippolyte par sa grandeur d'âme comme quand il s'est fait accuser par Phèdre il n'a pas contester ses propos. « Je rapporte ces autorités, parce que je me suis très scrupuleusement attaché à suivre la fable.

J'ai même suivi l'histoire de Thésée, telle qu'elle est dans Plutarque ». »

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