Poèmes at chansons de la Commune
Publié le 07/04/2012
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Bien que la Commune ait fait un effort considérable pour organiser les artistes (principalement dans le domaine de la peinture), ses soixante-douze jours d'existence instable ne lui permirent de créer, pendant cette période, qu'un nombre limité d'oeuvres. La littérature de la Commune ne prend dème véritablement naissance qu'à la fin du printemps 71, dans les bagnes, en exil; elle se prolonge, en France, après l'amnistie de 1880. La littérature communarde est liée au mouvement populaire de la fin du second Empire et du gouvernement de...
«
Défense nationale, mouvement qui dénonce la trahison des
intérêts du pays par la bourgeoisie.
1848 avait dissipé quelque peu les rêveries utopiques qui caractérisaient la littérature sociale, mais celle-ci n'en appelait pas pour autant les ouvriers à se faire eux-mêmes les instruments de leur émancipation.
Pierre Dupont parlait encore, après juin, de
réconciliation possible et souhaitable entre les classes : les poètes communards ne pourront pas reprendre un tel thème
après la Semaine sanglante.
L'évolution de la poésie populaire
reflète les étapes de la prise de conscience politique du
prolétariat.
Jusqu'en 1870 au moins, on classait l'artisanat dans le
prolétariat, les artisans étant considérés comme des
prolétaires, des ouvriers, parce qu'ils «ouvraient» de leurs mains.
Pierre Brochon l'a remarqué, l'écrivain-ouvrier type au 19 9 siècle c'est l'artisan cordonnier parce que c'est lui qui est le moins pressé par la besogne, qu'il peut s'interrompre à tout moment pour noter des vers, qu'il peut chanter et composer en travaillant.
Le chansonnier le plus près de la classe ouvrière
proRrement dite,
Charles Gille, coupeur de corsets à ses débuts et donc travailleur à domicile, s'est jeté tout de suite
dans la bohème.
Pottier ne fut jamais un ouvrier bien qu'il se soit paré de ce titre, en 1848 notamment.
Il a travaillé un court moment chez son père artisan emballeur, c'est tout.
Il
était même riche sous le second Empire et possédait un des
premiers
ateliers de dessin sur étoffe de Paris.
Quant à J.
B.
Clément, militant ouvrier certes, il fut d'abord journaliste, puis tint une petite librairie tout en écrivant des chansons
pour le café-concert.
Son premier succès est Le Temps des
·cerises, écrit en 1866, qui l'a lancé.
C'est principalement la
Commune qui fait sortir de ses rangs des « littérateurs» qui
rompent avec la société bourgeoise.
Ces écrivains n'eurent pas la possibilité d'établir les bases théoriques d'un art
nouveau mais différentes préfaces, quelques lettres nous informent du rôle qu'ils entendaient jouer dans la lutte révolutionnaire.
Percevant pour la première fois leur art
comme une arme de combat, ils se donnèrent pour tâche,
d'une part de toucher le peuple, d'autre part de convaincre les
autres écrivains, d'abandonner la tentation de l'isolement
artiste.
L'art pour être total devait, selon eux, s'intéresser à la ,
réalité humaine, dire ses beautés, ses laideurs, raconter
l'homme, ses efforts, ses luttes.
S'attaquant aux adeptes de.
»
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