Poesie engagee de Robert Desnos et son role pendant la Seconde Guerre Mondiale

        Durant la seconde  guerre Mondiale, plus précisément en 1943, une année-charnière,  Robert Desnos écrit  « Couplets de la rue Saint-Martin », un poème faisant  partie de son recueil nommé « Etat de veille ». L’auteur  a choisit de nommé son recueil  comme cela car il a mis sa vie au repos pendant  cette période.         Le poète a décidé d’écrire ce poème  comme moyen d’exprimer ses sentiments et sa peine. La rue Saint-Martin est une rue avec  les souvenirs et le bonheur du poète partagé avec son ami appelé  André Plattard. C’est ainsi que Desnos nous raconte que son cher ami a disparu un matin, et  a été emmené par les Allemands.         Concernant les vers, on remarque l’inégalité  du nombre de syllabes  car le poème  est en vers libres ce qui rend les pieds et le rythme irréguliers. On retrouve alors trois rimes différentes. Tout d’abord, la rime A qui crée une unité  du poème, c’est  à dire tous les sons en « in », puis la rime B qui insiste sur le mot « quitté » pour ainsi mettre en valeur le fait qu’André Plattard est parti et ne reviendra pas. Un mot en lien avec « quitté » qui porte une importance est  le mot « colline » car il est seul et informe le lecteur qu’André Plattard  a été fusille en bas de la colline. Enfin, la rime C qui apparait seulement  deux fois au long du poème qui  est le son « ien » du mot « rien » qui se répète deux fois.       Une forte anaphore révèle les sentiments de Desnos : «  Je n’aime plus la rue Saint-Martin » qui insiste également  sur la rue.  C’est ainsi, qu’avec  une certaine versification et avec  un fort emploi de la figure de style, le poète éprouve sa dénonciation. Par ailleurs, il montre également  la perte de ses repères. A travers le vers 16, l’auteur juge qu’il n’est pas nécessaire d’aller prier dans les églises  parce qu’il sait qu’il n’y aura aucun miracle car son ...