Poésies d'Arthur RIMBAUD (Littérature)
Publié le 22/02/2012
Extrait du document


«
Il s'indigne de la répression sanglante de la Commune de Paris (Chant de guerre parisien , les Mains de Jeanne-Marie ) et s'insurge contre la misère du peuple ( le Forgeron , Morts de Quatre-vingt-douze ).
La religion ne trouve pas grâce à ses yeux, bien au contraire : « Vraiment, c'est bête, ces églises des villagesOù quinze laids marmots encrassant les piliersÉcoutent, grasseyant les divins babillages » ( Les Premières Communions )
3.
La réalité sordide
De nombreux poèmes sont pétris d'ironie et de sarcasme.
Rimbaud peint la réalité dans sa crudité sordide.
« Puis les rondeurs des reins semblent prendre de l'essor ;La grasse sous la peau paraît en feuilles plates.
» ( Vénus Anadyomène ) Oraison du soir , malgré son titre poétique, parle de bière, de rêves comme des « excréments chauds » et de « pisse ». Accroupissements décrit un prêtre aux prises avec son pot de chambre, dans son intimité la plus sinistre.
Les hommes sont prisonniers de leurs corps et des besoins matériels.
L'écart entre réalité et idéal est sans cesse souligné :
« Vos omoplates se déboîtent,O mes amours !Une étoile à vos reins qui boitentTournez vos tours ! » ( Mes Petites Amoureuses )
4.
Le libre voyage
Le poète aspire à explorer un monde nouveau , merveilleux :
« J'ai rêvé la nuit verte aux neiges éblouiesBaiser montant aux yeux des mers avec lenteurs,La circulation des sèves inouïes,Et l'éveil jaune et bleu des phosphores chanteurs ! » ( Le Bateau ivre )
Ce voyage imaginaire, Rimbaud entend le faire grâce à la poésie :
« Et dès lors je me suis baigné dans le PoèmeDe la Mer, infusé d'astres, et lactescents » ( op.
cit .)
5.
L'amour
De la même façon, Rimbaud peint l'amour sous ses deux facettes :
— l'amour frais et gai d'un jeune homme prenant des baisers à une fille qui rit ; « Je baisai ses fines chevilles.Elle eut un doux rire brutalQui s'égrenait en claires trilles,Un joli rire de cristal » ( Première Soirée )
— mais aussi l'amour triste et décevant (mes Petites Amoureuses ) qui empêche de trouver la femme idéale ( les Sœurs de charité ). C'est aussi le dialogue de sourds d'un couple, dans les Réparties de Nina : « Lui : — […] Nos grands bois sentiraient la sève,Et le soleilSablerait d'or fin leur grand rêveVert et vermeil […].
»
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