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Portraits différés Colonel Chabert/Lorenzaccio

Publié le 16/03/2015

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Julien Rebaï L1 LM Littérature du 19ème siècle Portrait différé sur un héros et un anti héros : Le Colonel Chabert : Il apparait pour la première fois dans le roman chez le notaire. Il est alors décrit par les clercs qui, comme le lecteur, ne savent pas qui il est : « Un inconnu ». Ils l'analysent par ce qu'il porte : «  Notre bon vieux Carrick ». Les commentaires lancés à son sujet après son départ nous montre qu'il n'a pas la reconnaissance qu'il est sensé mérité : Il est décrit comme « un déterré » et les clercs font des suppositions à son sujet : « quelque colonel », « un ancien concierge », « un noble », « un portier »... Ces personnes le croient fou et rient de lui. Cela montre dès le début de l'oeuvre que les regards portés à l'égard du Colonel Chabert annoncent la nouvelle façon dont les gens le considèrent depuis qu'il est passé pour mort. De plus, il est le seul à prononcer son vrai nom. Les autres personnes le nomment par des termes gén&e...

« Lorenzo : La description de Lorenzo est difficile puisque celui-ci porte un masque.

Cependant c’est sa mère, Marie qui le perçoit le mieux en évoquant plusieurs Lorenzo.

Lorsqu’elle lui raconte son rêve par exemple, elle dit « un spectre hideux qui vous tue en vous appelant encore du nom de mère ».

Mais encore, elle parle aussi du « Lorenzino d’autrefois », de « cet enfant » et dit même que « ce ne sera jamais un guerrier ».

Marie semble vouloir consever l’image passée et enfantine de Lorenzo.

Elle évoque aussi dans un de ses rêves, un paradis perdu où elle se voit bercée par une représentation idéale de son fils.

Cette image contraste avec l’image qu’il renvoie dans le présent.

Le personnage de Philippe est l’un des personnages le plus important de la pièce.

En effet, lors de sa discussion avec Lorenzo dans l’acte III scène 3, après que ce dernier lui ait révélé sa vraie attitude, il le motive à passer à l’acte et le rassure sur sa vraie nature.

La notion de masque est ici abordée : « Ne m’as-tu pas parlé d’un homme qui s’appelle aussi Lorenzo et qui se cache derrière le Lorenzo que voilà ? » Philippe l’exhorte à s’affirmer et à retrouver sa vertu et son honneur en le désignant comme le « nouveau Brutus » : « Mon Brutus ! Mon grand Lorenzo ». Cependant, la vision des autres personnages est aussi forgée par l’image qu’il se donne devant eux.

En effet, tantôt il s’évanouit devant une épée, tantôt il s’intéresse aux armes : « Montre-moi cette épée.

Ah garçon, c’est une brave lame ».

Il se montre aussi par moment comme un libertin dépravé, compagnon du Duc : « Les lits des filles sont encore chauds de ma sueur ».

Mais cela contraste avec l’image d’intellectuel qu’il se donne à certaines occasions : « Si l’on vous a dit que je suis soldat, c’est une erreur ; je suis un pauvre amant de la science ».

Cependant, l’image la plus contradictoire qu’il se donne est lors de ses interrogations.

En effet, lors de sa discussion avec Philippe Strozzi dans l’acte III scène III, il se questionne en disant « Suis-je un Satan ? » tandis qu’à l’acte IV scène 3, il dit : « Suis-je le bras de Dieu ? » Par conséquent, les multiples facettes de Lorenzo donnent à chacun une image fausse de lui.

Seul Philippe Strozzi comprend vraiment ce personnage et l’encourage.

Cependant, plusieurs autres personnages doutent des véritables intentions de celui-ci.

En effet, lorsque le Cardinal Cibo apprend que Lorenzo s’est évanoui à la vue d’une épée, il rétorque : « Vous croyez à cela, Altesse ? C’est bien fort ».

Giomo fait quant à lui état de vieux soupçons qui fulminent dans sa tête.. »

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