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« Pour fêter une enfance » de Saint John Perse

Publié le 30/06/2011

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Alexis Léger ou plus connu sous son pseudonyme Saint-John Perse est un poète et diplomate français, il est né le 31 mai 1887 en Guadeloupe ou il a passé son enfance, c'est dans ce lieu qu'il écrit son premier recueil, Éloges en 1911.Cette section comprend 6 poèmes qui associent la plénitude de la nature aux éclats des souvenirs d'enfant. Nous allons étudier les différents intérêts de l’un de ses poèmes « Pour fêter une enfance « qui retrace sa jeunesse avec joie et émotion.

 

L’un des premiers intérêts du texte que nous verrons c’est que ce poème  est autobiographique donc réel, ensuite nous remarquerons comment l’auteur fait  de ce texte un poème élogieux, enfin nous parlerons du mystère qui règne dans cette enfance  

« animaux. Le souvenir de cette belle enfance est amélioré voir idéalisé, c’est bien connu plus l’on vieillit et plus l’enfance devient un paradis classique car c’est une période d’innocence, de jeux et de rire.

L’auteur veut nous fairepartager cette belle enfance grâce aux sensations de bien être que dégage ce texte notamment avec lesdifférentes sensations visuelles, tactiles et auditives qui sont souvent suscitées, par exemple avec « cris deperruches » l’auteur veut que l’on imagine les cris de ces animaux exotiques pour mieux nous faire entrer dans cemonde tropical et sauvage, de même avec « le mat lisse ..» qui évoque une sensation de toucher et « feuillerouge..

» évoquant cette fois la vu.

De nombreuses synesthésies comme celle du vers 31 qui associe une sensationauditive à une sensation visuelle nous donne une idée d’harmonie dans ce monde. Le bien être est aussi ressentit grâce à l’union des trois éléments dans ce texte l’eau, la terre et l’air qui semblentêtre eux aussi en harmonie « la terre se courbait », « si le vent voulait rire» et « comme une pirogue» Cela renforcel’idée de paix et de mixité.

L’éloge de ce souvenir est aussi ressenti grâce au ton employé dans ce texte notamment grâce aux différentes onomatopées comme « ô ferveur » celle-ci donne un ton d’éloge et nous renforce sur l’idée que la natureest belle.

Le poète sait gré au monde de ce qu'il lui donne «...

Végétales ferveurs, ô clartés ô faveurs!...» cesonomatopées nous font penser un peu à une incantation, comme si l’auteur appelait cette luxuriante nature …Lerythme des phrases embellissent aussi cette enfance avec une très forte ponctuation exclamative comme parexemple « insectes ! » « » ce qui nous fait comprendre la joie et l’enthousiaste qu’il a en repensant à sa jeunesse. Ce souvenir est notamment amélioré grâce à l’embellissement de la nature, on le remarque avec la fréquente utilisation des superlatifs « mes plus beaux », « Mes plus grandes » qui nous donne l’impression que tout étaitmeilleur à cette époque .Mais la nature se trouve aussi embellie avec le champs lexical de la beauté « grande, belle,bonne, beaux » qui illustre bien la fait que le paysage était beau et original, on le remarque aussi avec la répétitionde « ô clarté, ô faveurs ! » au vers trois et dix-sept ce qui renforce l’idéalisation. En plus de cette joie et harmonie on retrouve aussi dans ce poème un certain mystère qui est surtout présent lorsque l’auteur nous parle de sa « très petite sœur morte» car il ne nous apporte que peut de détail surcelle-ci ,il se trouve qu’il n’y a seulement que trois phrases pour nous expliquer cette mort alors que la moindre fleurest décrite en détail… on peut supposer que l’auteur ne voulais pas en parler à cause de l’émotion trop forte que cela représentait ce qui peut nous expliquer pourquoi le vers treize se finit par des points de suspensions.

L’a nalogie entre la vie et la mort dans « les bouquets au jardin sentaient le cimetière, son cercueil d'acajou » nous fait penserque ce lieu m agique en son évidente simplicité, ordonné, tout y trouve sa place, même la mort qui est sacrée et respectable. Une des parts de mystère est aussi dans l’aspect culturel de cette terre exotique car on nous parle d’un « sorcier noir » ce qui peut susciter de la curiosité car dans certaine culture les sorciers sont respectés etconsidérés comme des guérisseurs ce qui nous semble être le cas ici.

On peut supposer que la mouche dont parlel’auteur fait parti de leurs cultures, en plus celle-ci est répétée deux fois ce qui accentue le mystère que suscitecette animal, mais que peut-il bien représenter ? L’auteur à travers ce poème veut nous faire partager la joie de son enfance celui-ci fait l’éloge d’un souvenir idéaliséet embelli par le temps.

Grace à ce poème saint John Perse veut immortaliser et ressusciter ce souvenir si beaucomme le font beaucoup d’autres poètes, c’est une façon de se sentir mieux et de mieux vivre ce qui illustre biencette citation de Saint-John Perse.

"Pourquoi écrivez-vous ?", la réponse du poète sera toujours la plus brève :"Pour mieux vivre".. »

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