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Pouvons-nous dire que le conte et l'apologue sont, comme le miroir du pèlerin dans le texte de J. Cazotte des «invention(s)» qui permettent de voir le monde «tel qu'il est» ?

Publié le 22/02/2012

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conte
Le conte ainsi que l'apologue reste à l'évidence des moyens de pouvoir soutenir bon nombres d'idées complexes et cela de manière à toucher un public relativement vaste. Les textes recueillis apparaissent dès l'antiquité avec le conte des «Deux frères» par exemple. L'approche littéraire aborde donc le conte et l'apologue en tant que texte, en effet, la longue histoire de ces techniques peut être retracée par un nombre important de documents écrits. Ces textes vont donc permettre grâce à leur place majeure dans l'histoire de devenir un moyen de connaitre les sociétés et cela de par leur contenu social. De ce fait, pouvons nous dire que le conte et l'apologue sont, comme le miroir du pèlerin dans le texte de J. Cazotte des «invention(s)» qui permettent de voir le monde «tel qu'il est» ? Nous étudierons dans une première partie le fait que ces procédés littéraires peuvent permettre une fidèle retranscription du monde, puis nous nous intéresserons dans un deuxième partie aux différentes failles que peuvent malheureusement amener ces techniques lors d'une description désirant l'exactitude. Nous synthétiserons l'ensemble dans une troisième partie et cela pour une meilleure compréhension de ce travail.
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« Fontaine Le lièvre et la tortue.

Il y a dans la plupart des cas une vision fantastique des thèmes abordés, l'universtraité est donc vu au travers de la fiction qui a tendance à déformer de nombreux éléments.

Nous avons une simpleillusion de la réalité.

Diderot le dira lui même: «la reproduction exacte de la vie ne peut suffire à donner l'illusion de lavie» on à donc ici la preuve parfaite que le genre ne peut se suffire à lui même pour procéder à une descriptionvéritable de l'univers.Il est aussi nécessaire de comprendre que le conteur ne peut se nourrir exclusivement du monde qui l'entoure, il sedoit d'attirer l'attention d'un nombre considérable de lecteurs.

Le conteur à donc l'obligation de posséder uneimagination à toute épreuve, il ne peut trouver dans le monde qui l'entoure le modèle idéal, bien que l'addition duréalisme soit essentielle à ce genre littéraire, il n'a jamais suffi à créer une impression de vie, l'auteur doit dès alorsrechercher l'élément qui lui permettra d'être historien et poète, véridique et menteur.

Ce débat fut le tourmentprincipal de Denis Diderot, il dira d'ailleurs à ce sujet: «Cherchez des tableaux; rapprochez-vous de la vie réelle etayez d'abord un espace qui permette l'exercice de la pantomime dans toute son étendue...» C'est donc avec une grande autonomie par rapport au monde que s'effectue le travail d'écriture du conteur ou dufabuliste.

En effet on constate que celui-ci à la nécessité d'être doté d'un esprit créatif et cela car il ne peut sepermettre de romancer le monde tel qu'il est, il est donc important pour lui d'exprimer sa propre opinion et cela touten attisant l'intérêt d'un grand nombre de lecteur.

C'est dans cet objectif que l'écrivain s'efforce de rendre son récitfantastique et non réaliste.

On peut alors se demander si le conte et l'apologue retracent les histoires d'un universréel ou fictif. Nous avons donc ici une problématique complexe opposant différents partis pourtant complémentaire.

Il est en effetévident dans un premier temps que les genres littéraires étudié ici reflet à merveille leurs époques et cela, car ils ensont les descriptions sociales, historique mais aussi ethnologique et qu'ils permettent d'ouvrir les esprits de chacun.On touche donc un publique très vaste, allant des personnalités intellectuelles de l'époque jusqu'aux individus issusde milieu populaire.

On ne peut donc contester la place du conte et de l'apologue en tant qu'outil pertinent dedescription des sociétés.

Néanmoins, ces techniques adoptent bien évidemment les méthodes du milieu littéraire etdoivent donc à cet effet demeurer créative.

De ce fait on assiste à de nombreuse déformations de la réalité : lathèse n'est soutenue que sous un point de vue, celui de l'auteur et l'on retrouve souvent de nombreusessimplifications ou altération de la réalité.

Le conte n'est donc pas une représentation du monde tel qu'il est mais telque l'auteur le voit, tel que l'homme de lettre veut le faire voir.

Tout ceci nous permet donc d'apprécier le travail duconteur ou du fabuliste dans son intégra litée.

La tâche de celui-ci va être de puiser bon nombres de ressourcesdans le vaste monde qui l'entoure puis d'associer ces théories avec ses propres réflexions, de là l'auteur va être enmesure d'écrire un texte convaincant et attrayant pour tous. Nous pouvons donc conclure en disant que le conte et l'apologue sont des reflets du monde mais qu'ils ne peuventêtre considérés comme des visions exacte de celui-ci.

En effet comme nous avons pu le voir précédemment lesdescriptions du monde que l'on peut trouver à l'intérieur de ces textes sont altérés, déformé, modifier et cela pourrendre le récit plus accessible mais aussi plus attrayant.

Nous avons donc un témoignage intéressant mais que l'onne peut considérer comme exacte.

La question que l'on peut alors se poser et si ces modifications apportent auxcontes et aux apologue ne permet elles pas d'argumenter mais surtout de convaincre avec plus de force et d'impact? Sujet désiré en échange : La poésie doit-elle être nécessairement musicale ?. »

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