Que la scolarité soit maintenant obligatoire jusqu'à seize ans vous paraît-il être ou non une bonne chose? Vous organiserez votre réponse en vous appuyant sur des arguments précis.
Publié le 22/02/2012
Extrait du document
< Introduction >
Un petit déjeuner copieux, un signe ou un baiser d'« au revoir»... et voilà des millions d'enfants et de jeunes qui partent seuls ou en groupes sur le chemin de l'école. Quoi de plus normal ? Ces écoliers ne se posent même pas la question de savoir ce que serait leur vie si cette noble institution scolaire n'existait pas ! Car chez nous, l'école est un acquis social garanti par la loi. On ne le remet pas en question. Il permet à chaque enfant d'être accueilli gratuitement pendant des années et des années dans un établissement où des professeurs vont lui apprendre à lire, à écrire, à compter, où ils vont lui donner une instruction et lui ouvrir l'esprit sur le monde...
Dans d'autres pays, on voit également des enfants sortir tôt le matin de leur maison, mais ils ne vont pas à l'école. Obligés de gagner leur vie dès leur plus jeune âge, ils se rendent à leur travail. Dans ces pays, l'école est un luxe réservé à une minorité de privilégiés.
En France, au contraire, depuis le 6 janvier 1959, on n'a plus le choix : l'école est obligatoire jusqu'à l'âge de seize ans. La loi décide à la place des parents et des enfants, sans leur demander leur avis. Mais que penser d'une règle aussi contraignante ? Est-elle bonne ou est-elle mauvaise ?
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- Dans Les Mouches, pièce de Jean-Paul Sartre, l'un des personnages expose ce qu'est pour lui la culture (il s'agit du pédagogue qui s'adresse à son élève, Oreste, un jeune homme de dix-huit ans) : « Que faites-vous de la culture, monsieur?... Ne vous ai-je pas fait, de bonne heure, lire tous les livres, pour vous familiariser avec la diversité des opinions humaines et parcourir cent États, en vous remontrant en chaque circonstance comme c'est chose variable que les mœurs des hommes? A
- « Il n'y a pas de vrai sens d'un texte. Pas d'autorité de l'auteur. Quoi qu'il ait voulu dire, il a écrit ce qu'il a écrit ; une fois publié, un texte est comme un appareil dont chacun peut se servir à sa guise et selon ses moyens. » Justifiez et discutez cette affirmation de Paul Valéry, en vous appuyant sur des arguments et des exemples précis. ?
- Le dictionnaire Robert définit ainsi la poésie : « Art du langage généralement associé à la versification, visant à exprimer ou à suggérer quelque chose au moyen de combinaisons verbales où le rythme, l'harmonie et l'image ont autant et parfois plus d'importance que le contenu intelligible lui-même. » En vous appuyant sur des exemples précis, analysez cette définition et discutez-la éventuellement.
- Baudelaire écrit dans Fusées : « J'ai trouvé la définition du Beau, — de mon Beau. C'est quelque chose d'ardent et de triste [...]. Je ne prétends pas que la joie ne puisse pas s'associer avec la Beauté, mais je dis que la joie en est un des ornements les plus vulgaires. » En ayant soin d'appuyer votre argumentation sur des exemples précis empruntés aux oeuvres littéraires que vous connaissez (et, si vous le jugez bon, à d'autres formes de l'expression artistique) vous direz si vous so
- Le dictionnaire Robert définit ainsi la poésie : « Art du langage généralement associé à la versification, visant à exprimer ou à suggérer quelque chose au moyen de combinaisons verbales où le rythme, l'harmonie et l'image ont autant et parfois plus d'importance que le contenu intelligible lui-même.» En vous appuyant sur des exemples précis, analysez cette définition et discutez-la éventuellement.