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Que philosopher c'est apprendre à vivre.

Publié le 10/12/2022

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« Que philosopher, c’est apprendre à vivre. Comment vivre avec la mort ? C’est une question que Montaigne se pose tout au long de ces Essais.

La mort nous fait peur à la seule idée que lorsqu’elle arrivera, la vie s’arrêtera définitivement, mais aussi parce que nous redoutons la souffrance physique et morale que nous risquons d’éprouver au moment de mourir, dans ce moment où la vie passe au néant. Cette peur bleue que nous avons de la mort nous empêche à profiter pleinement de la vie. Nous vivons tous dans cette peur de la mort mais aussi dans une inconscience totale de la mort en pensant que nous sommes immortels.

C’est pourquoi, dans les pages à venir nous allons traiter le thème de la mort selon Montaigne, tout en se focalisant sur son texte Que philosopher c’est apprendre à mourir.

Dans son œuvre, Montaigne s’adresse directement à son lecteur avec lucidité en lui expliquant que la philosophie nous mène à penser qu’il faut accepter la mort pour pouvoir vivre, car de toute façon elle est inévitable.

A travers ce chapitre, le philosophe français va nous démontrer comment on peut vivre sereinement en sachant que nous devons mourir et surtout comment dépasser cet état d’esprit afin d’accepter la mort et s’y préparer.

Le travail portera alors sur la réflexion de Montaigne consacrée à la question de la mort. Dans ce chapitre, Montaigne nous invite à se préparer à la mort en y pensant toujours car elle est ce vers quoi s’oriente la vie.

“ Le but de notre chemin, c’est la mort ; c’est l’objet inéluctable de notre destinée.” Apprendre à mourir pour Montaigne n’est ni se préparer à l’immortalité ni appréhender cette vie comme un passage, mais plutôt la considérer comme la seule vie qui puisse exister.

Le seul intérêt qu’une méditation puisse avoir sur la mort c’est de nous permettre de mener une vie d’une douce tranquillité grâce au mépris de la mort qui nous permet de cesser de la craindre.

“ Parmi les principaux bienfaits de la vertu, il y a le mépris de la mort qui pourvoit notre vie d'une douce tranquillité, nous en rend le goût pur et aimable sans quoi toute autre volupté est éteinte.

” Afin de parvenir à mépriser la mort, la solution envisagée par Montaigne c’est celle qui consiste à oublier tout simplement que nous sommes mortels, à vivre comme si la mort nous était étrangère, à vivre comme si elle n’existait pas et ne nous concernait pas, cette solution c’est ce que le philosophe français appelle le remède du vulgaire : “ Le remède du vulgaire, c'est de ne pas y penser.

”, alors qu’elle est un évènement inévitable vers lequel s’oriente notre existence. La sagesse de Montaigne consiste à penser à la mort justement pour ne plus la craindre et jouir pleinement de l’existence, cette sagesse se trouve d’ailleurs dans cette formule assez célèbre : “ Je veux qu'on agisse et qu'on allonge les tâches de la vie autant qu'on peut, et que la mort me trouve en train de planter mes choux, mais insoucieux d'elle et encore plus de mon jardin inachevé.

” Être sage comme l’écrit Montaigne c’est être insoucieux de la mort et non pas l’oublier, car l’oubli maintient dans la crainte, il faut toujours y penser et savoir qu’elle peut subvenir à tout moment.

La mort peut surprendre.... »

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