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Que Vient Chercher Le Spectateur Au Théâtre ?

Publié le 08/01/2013

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La tragédie, en opposition à la comédie, est depuis toujours considérée comme "noble", elle avait le droit

à 3 ou 4 jours de représentation lors des Grandes Dionysies et suscitait beaucoup plus d’intérêt. Grâce au

déroulement classique des tragédies, à savoir un destin scellé, un combat acharné mais inutile et une fin

inexorable, les spectateurs purifiaient leur âme et purgeaient leurs passions par la terreur et la pitié qu'ils

éprouvaient devant le spectacle d'une destinée tragique, la catharsis était née. Un des meilleurs

exemples de purgation se fait par Oedipe-Roi de Sophocle, où le dramaturge présente la notion de

maladie mortelle, d'assassinat, d'abandon, d'inceste et d'auto-mutilation. Devant de telles souffrances, le

public est incité à ne pas les reproduire et se considère comme supérieur à ses pêchés.

« demeure le premier auteur le plus joué : 109 représentations en France en 2007-2008. II.

Reflexion La comédie est considéré depuis tujours comme un genre "bas", non noble contrairement à la tragédie qui avait beaucoup plus de considération de la part des spectateurs.

Lors des Grandes Dionysies, la comédie n'avait le droit qu'à une journée de représentation.

Elle capte l'attention de son public en Italie, avec la commedia dell' arte puis vient en France au XVII eme avec Molière, Corneille et bien d'autres. Outre ses vertus de détente et d'évasion, la comédie offre un aspect éducatif à travers ses pièces.

Elle est un tremplin pour faire véhiculer des idées en utilisant l'ironie, ou encore en dénonçant les ridicules des mœurs d'une société car elle représente ses travers .

Formule d'origine incertaine, reprise par Molière de Jean Sauteuil, "castigat ridendo mores", littéralement traduit par "corriger les défauts par le rire" montre le rôle moralisateur de la comédie.

Dans Le Barbier de Séville, de Beaumarchais, malgré les scènes burlesques très présentes, l’auteur dénonce subtilement les maux de sa société et défend une position ferme tout en faisant rire le public.

A travers ses personnages et un langage divertissant, on trouve une dénonciation des injustices relatives à l’hiérarchie (relations maîtres-valets) et les unions forcées.

Aussi, dans L'Ecole des femmes, de Molière, le public se remettait en question face à la place des femmes dans la societé, leur éducation et le mariage. Deux comiques se distinguent des autres de part leurs aspects critiques : le comique de mœurs et le comique de caractère.

Il faut décuvrir le message que le dramaturge a voulu faire passer, Les Précieuses ridicules de Molière forme une critique indirecte mais virulente des mondains de l'époque en les tournant au ridicule, en les dénigrant voire éliminant cette classe de la société tout en parant la censure.

Les Guêpes d'Aristophane propose une satire de la société athénienne, notamment les incohérences de l'institution judiciaire.

Les aspects comiques présents dans un pièce de théâtre méritent une deuxième écoute plus subtile qui doit interpeller le spectateur.

En effet, ils servent à dénoncer, à caricaturer les ridicules de chaque société, chaque époque, mais encore à éviter la censure à des écrits enrichissants. La tragédie, en opposition à la comédie, est depuis toujours considérée comme "noble", elle avait le droit à 3 ou 4 jours de représentation lors des Grandes Dionysies et suscitait beaucoup plus d’intérêt.

Grâce au déroulement classique des tragédies, à savoir un destin scellé, un combat acharné mais inutile et une fin inexorable, les spectateurs purifiaient leur âme et purgeaient leurs passions par la terreur et la pitié qu'ils éprouvaient devant le spectacle d'une destinée tragique, la catharsis était née.

Un des meilleurs exemples de purgation se fait par Oedipe-Roi de Sophocle, où le dramaturge présente la notion de maladie mortelle, d'assassinat, d'abandon, d'inceste et d'auto -mutilation.

Devant de telles souffrances, le public est incité à ne pas les reproduire et se considère comme supérieur à ses pêchés. Conclusion : le public vient avant tout chercher, à travers le théâtre, un moyen d'évasion.

Par les émotions qu'il provoque en chaque spectateur, il réussit à introduire habilement dans une pièce le divertissement et la réflexion.

Son but n'a pas changé depuis sa création remontant à l'Antiquité, civique moral et amusant, le théâtre est aujourd'hui et depuis toujours un outil permettant de faire passer n'importe quel message, de dénoncer n'importe quelle chose ou de défendre n'importe quelle c. »

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