Quels rapports entretiennent le roman et la nouvelle ?
Publié le 10/09/2012
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Par contre, le roman est un texte nettement plus complexe de par sa longueur et, par conséquent, le destinataire doit perpétuellement travailler le texte afin de suivre le fil de l’histoire et d’en dégager au fur et à mesure des « topics « hiérarchiques qui tendront vers le « topic « discursif. Enfin, vient la notion de « fabula [25]« qui, elle, prend en compte le schéma narratif d’un récit. Il est facile de comprendre que ce schéma narratif diffère entre le roman et la nouvelle puisque la nouvelle n’est centrée généralement que sur un seul évènement où peu de personnages sont présents. Bourget dit d’ailleurs que « la matière de l’un (le roman) et de l’autre (la nouvelle) est trop différente. Celle de la nouvelle est un épisode, celle du roman une suite d’épisodes[26] «. Contrairement au roman, son schéma narratif est, donc, plus facile à visualiser parce que le roman, contrairement à elle, est beaucoup plus complexe puisqu’il regroupe un ensemble de nouvelles, et il est, donc, constitué d’un ensemble d’évènements qui sont chacun décrits de manière précise ou pas et qui font entrer un nombre important ou pas de personnages. Il est, par conséquent, plus difficile de déceler son squelette.
«
plus grande différence qui règne est, sans doute, le temps dont chacun dispose.
Alors, jouissons à la fois d'une lecture paisible et calme mais aussi d'une concise etbrève qui laisse notre imagination nous emporter sur des chemins inconnus et ignorés.
Bibliographie
Bakhtine Mikhaïl, Esthétique et théorie du roman, trad.
du russe par Aucouturier M., Paris, Gallimard, 1978, p.
439-473.
Blin Jean-Pierre, « Nouvelle et narration au 20e siècle.
La nouvelle raconte-t-elle toujours une histoire ? », dans Alluin Bernard et Suard François (éd.), La nouvelle,définitions et transformations, Lille, Presses universitaires de Lille, 1991, p.
115-123.
Chartier Pierre, Introduction aux grandes théories du Roman, Paris, Bordas, 1990.
Dufays Jean-Louis, Lisse Michel et Meurée Christophe, Théorie de la littérature, Une introduction, Louvain-la-Neuve, Bruylant-Academia, 2009.
Eco Umberto, Lector in fabula, Paris, Grasset, 1986, p.
65-159.
Engel Vincent et Guissard Michel (éd.), La nouvelle de langue française aux frontières des autres genres, du Moyen Âge à nos jours ( Metz, juin 1996), OttigniesLLN, Quorum, 1997, vol.
1, p.
208-409.
-----------------------[1] Chartier Pierre, Introduction aux grandes théories du Roman, Paris, Bordas, 1990, p.
29.[2] Cf.
Bakhtine Mikhaïl, Esthétique et théorie du roman, trad.
du russe par Aucouturier M., Paris, Gallimard, 1978, p.
439-473.[3] Ibid., p.
441.[4] Cf.
Chartier Pierre, op.
cit., p.
29.[5] Dufays Jean-Louis, Lisse Michel et Meurée Christophe, Théorie de la littérature, Une introduction, Louvain-la-Neuve, Bruylant-Academia, 2009, p.
128.[6] Cf.
Chartier Pierre, op.
cit., p.
1.[7] Cf.
Dufays Jean-Louis, Lisse Michel et Meurée Christophe, op.
cit., p.127.[8] Camero Pérez Carmen, «La nouvelle française du 20e siècle aux frontières des autres genres : roman, conte, essai », dans Engel Vincent et Guissard Michel (éd.),La nouvelle de langue française aux frontières des autres genres, du Moyen Âge à nos jours (Metz, juin 1996), Ottignies LLN, Quorum, 1997, vol.
1, p.
266.[9] Cf.
ibid., p.
266-272.[10] Engel Vincent, « « Les romans sont pleins de ces nouvelles-là » : ce que la nouvelle nous dnouvelles-là » : ce que la nouvelle nous dit du roman », dans ibid., p.266.[11] Godenne René, « Fortunes/ infortunes, permanence/avatars d'un genre : La nouvelle française du XVͤ siècle aux années 1990 », dans ibid., p.
403.[12] Ibid., p.
408.[13] Cf.
Eco Umberto, Lector in fabula, Paris, Grasset, 1986, p.
65-159.[14] Ibid, p.
65.[15] Ibid., p.65.[16] Ibid.[17] Ibid., p.
70.[18] Ibid., p.73.[19] Ibid., p.
96.[20] Ibid., p.
95.[21] Ibid., p.103.[22] Ibid.[23] Ibid., p.
113.[24] Ibid., p.
117.[25] Ibid., p.133.[26] Camero Pérez Carmen, op.
cit., p.
271..
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