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QUINET (Edgar)

Publié le 16/03/2019

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QUINET (Edgar), historien et philosophe français (Bourg-en-Bresse 1803-Paris 1875). Abandonnant les études mathématiques, puis juridiques, Quinet composa dès l'âge de vingt ans des essais où l'imagination poétique et les vues philosophiques se mêlaient étroitement, et qui restèrent inédits. Pour traduire la Philosophie de l'histoire de Herder, il apprit l'allemand, mais publia entretemps (1823) ses Tablettes du Juif errant, réimprimées plus tard à la suite d'Ahasvérus (1833), vaste poème allégorique en prose ; sa traduction de Herder parut en 1825 sous le titre Idées sur la philosophie de l'histoire de l'humanité, précédée d'une introduction très personnelle dont Goethe fit un grand éloge. Au cours d'un voyage en Allemagne (1827), Quinet rencontra de nombreux philosophes et écrivains, parmi lesquels Creutzer, qui l'initia à l'interprétation symbolique des légendes antiques et de l'histoire des temps primitifs. Attaché à la commission scientifique de l'expédition de Morée, il en rapporta De la Grèce moderne et de ses rapports avec l'Antiquité (1830). Après la Révolution de 1830, il publia des brochures philoso-phico-politiques et des études scientifiques : De l'épopée des Bohèmes, Du génie des traditions épiques de l Allemagne du Nord. En 1831, son article De l'avenir des religions proposait une histoire générale des religions conçue philosophiquement et annonçait leur fusion progressive dans un humanitarisme libéral.


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« (1841), il y rejoignit son ami Michelet 1882).

et éc r iv it des ouvrages à sa et se lia avec Mickiewicz.

Ses cours sur mémoire.

les jésuites ( 1843), l'Inquisition et l'ultramont.isme (1844), le christianisme et la Révol uti on française s'inspiraient du libéralisme anticlérical et de la philo- sophie allemande.

Comme Michelet, Oui- net professa une histotre tumultueuse à laquelle son éloquence déclamatoire et ses sympathies protestantes fournirent des arguments hétérodoxes.

Ainsi son cours fut-il sus pe nd u par Guizot (1846).

D ép ut é ( 1848), proscrit après le 2 décem- bre 1851, Quinet vécut à Bruxelles, où il publia la Révolutwn d'italie ( 1852), la Ph ilcsophie de l'histoire de France (1855); ayant refusé l'amnistie (1858), il se fixa à Veytaux (Suisse), où, tout en écrivant beaucoup (l'Histoire de la cam- pagne de 1815; l'Expédition du Mexi- que, 1862; la Mort de la conscience humaine, 1867 ; la Création, inspll'ée de Darwin, 1870), il s'imposa comme la « conscience vivante » de la résistance à l'Empire.

Rentré à Paris en 1870, député en 1871, il résuma ses théories dans l'Esprit nouveau ( 1874).

Sa seconde femme, Hermione Asachl (la$i 1821 • Paris 1 900), publia une édition complète de ses œuvres.

en 30 volumes (1877- 1142. »

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