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REBATET (Lucien)

Publié le 21/03/2019

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REBATET (Lucien), écrivain français (Moras-en-Valloire, Drôme, 1903 - id. 1972). Journaliste (1929) à l'Action française (il y tient la critique musicale et cinématographique), il devient en 1932 rédacteur à Je suis partout. Il se rapproche continûment du fascisme et rompra avec Maurras pour rejoindre Doriot et le Cri du peuple. Nommé à la radio de Vichy en 1940, il raconte dans les Décombres (1942), livre énorme et torrentiel qui sera un best-seller, la débâcle de l'armée française, qui ne lui déplaît pas, et la fin de la République, qui l'enchante ; il termine en proposant ses mains pour « les premiers chantiers » de la nouvelle Europe. En 1944, il fait partie du petit monde de Sigmarin-gen (après l'attentat contre Hitler, il a

 

renchéri sur son enthousiasme collabo-rationniste). Arrêté, condamné à mort (1946), gracié, il restera en prison jusqu'en 1952. La même année, il publie les Deux Étendards, roman-document sur l'entre-deux-guerres et appel d'une apocalypse qui n'a rien de chrétien. Les Epis mûrs (1954) seront aussi une œuvre témoignage. La publication en 1976 de ses Mémoires d'un fasciste sera encore l'occasion d'une vive polémique. Rebatet avait cependant, outre de nombreux articles pour Rivarol, écrit Une histoire de la musique (1969) qui, de l'Ars nova et du baroque à Wagner, révèle une vision originale.

« REBATET Lucien (1903-1972).

Né à Moras-en­ Valloire (Drôme), fils de notaire, il fait des études secon­ d aire s au co ll èg e des maristes de Saint-Chamond, avant d'obtenir quelques certificats de philosophie à la Sor­ bonne.

Dès 1929, il collabore à l'Action française comme critique musical puis cinématographique sous Je pseudonyme de FRANÇOIS VJNNEUIL.

Il travaille pour plu­ sieurs revues, notamment à Je suis partout, où il entre en 1932 : il y exprime ses convictions fascistes en même temps que ses goûts artistiques.

En 1938, il est chef de s informations de l'Action française, mais Je contact quotidien avec Maurras ne J'empêche pas de préférer Mussolini et plus encore Hitler au vieil antiparle me ntaire germanophobe.

En 1940, après la démobilisation, il est. »

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