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Rédaction Père Goriot Seconde

Publié le 17/02/2013

Extrait du document

C'est d'un pas déterminé que Rastignac passa tout d'abord à la pension Vauquer. Il dut s'y rendre à pied et mit en tout et pour tout une bonne demi heure. Il arriva enfin à la pension vers 19h sur le seuil de sa chambre. Le jeune homme avait donc prévu de rendre visite à une des filles du père Goriot, mais en se souvenant du rang de la jeune femme, il se rendit compte qu'un gros problème se posait. En effet il n'avait plus un sou pour se payer ou ne serait-ce que louer un costume. La déception l'envahit. C'est donc en se retournant, vaincu, qu'il se dirigea vers l'escalier de sortie. Or il s'arrêta soudain devant une porte. Semblable à celle de sa chambre, elle enfermait le mince reste des preuves de l'existence du vieil homme. En un mouvement brusque, il ouvrit la porte et se précipita à l'intérieur.   « En cas de problème, j'ai toujours gardé une maigre assurance. Sous les bras de Morphée je l'ai caché, […] la clé se trouve dans mon cœur... «   Le souvenir des paroles de son ancien ami sur son lit de mort lui revenait à l'esprit mais que cela voulait-il dire? Rastignac parcourut donc la pièce de ses yeux, l'espoir l'avait de nouveau conquis mais les sombres ressentiments n'étaient pas loin.   Un jeune garçon marchant dans la rue : « Pour des nuits de qualité, le nouveau magasin de Morphée est là pour vous aider ! Au carrefour de la rue Bellefond et de la rue Chabrol ! «   Ces bribes de souvenir l'aidaient dans sa quête. C'est donc avec un enthousiasme renouvelé que Rastignac se dirigea vers la seule couche de la pièce. En fouillant les moindres recoins, il trouva enfin, sous le lit, une latte de vieux bois plus abîmée que les autres, la soulevant, il sortit une petite boîte fermée à clef de la minuscule cavité et la posa sur meuble à côté. « Dans son cœur « se répétait le jeune homme sans cesse en fouillant une nouvelle fois la pièce du regard. Ce dernier s'arrêta net sur un petit cadre photo, où étaient représentées les deux filles du vieillard. « Son cœur «, même après tout ce que ses filles lui avaient fait subir, il leur avait toujours dédié un très grand amour, une passion. C'est sur cette dernière pensée qu'il décortiqua activement le cadre, mais néanmoins avec une pointe de haine qu'il ne put s'empêcher d'éprouver envers ces deux jeunes ...

« de vieux bois plus abîmée que les autres, la soulevant, il sortit une petite boîte fermée à clef de la minuscule cavité et la posa sur meuble à côté.

« Dans son coeur » se répétait le jeune homme sans cesse en fouillant une nouvelle fois la pièce du regard.

Ce dernier s'arrêta net sur un petit cadre photo, où étaient représentées les deux filles du vieillard.

« Son coeur », même après tout ce que ses filles lui avaient fait subir, il leur avait toujours dédié un très grand amour, une passion.

C'est sur cette dernière pensée qu'il décortiqua activement le cadre, mais néanmoins avec une pointe de haine qu'il ne put s'empêcher d'éprouver envers ces deux jeunes femmes.

La clé trouvée, il ouvrit le coffre et trouva, non sans étonnement une somme suffisante à la location d'un costume et du nécessaire à son entrée dans la riche société que représentait ce dîner.

Une fois la location de son costume effectuée, c'est un jeune homme vêtu d'un magnifique costume noir trois pièces qui se dirigea, d'après ses souvenirs, vers la rue du Faubourg Saint-Honoré.

Il s'arrêta au numéro 119, pénétra par une grande porte dans l'enceinte du bâtiment après avoir traversé un petit couloir et se stoppa devant cette vision. Il se trouvait à présent dans une cour plutôt imposante, agrémentée de nombreuses parcelles d'herbe aux formes arrondies.

L'allée principale, celle qui menait directement à la maison après avoir contourné la petite fontaine siégeant au centre de l'espace, était faite de pavés, permettant ainsi l'arrivée des nombreuses voitures de ces gentes dames et hauts gradés de cette répugnante société.

Les autres allées, plus minces et menant probablement au jardin qui devait être tout aussi merveilleux, semblaient pourvues de fins graviers clairs.

Ainsi pouvait-on qualifier cette cour de classique, symétrique et géométrique au point d'y voir un miroir. Rastignac, enfin parvenu au bout de ce long chemin, eut cette fois le loisir de contempler la grande demeure du Baron de Nucingen.

La façade, en brique, faisait ressortir les fenêtres qui étaient beaucoup plus claires, elles disposaient aussi de petites jardinières qui contenaient des plantes de diverses couleurs.

Cette première observation de la bâtisse, malgré ses riches ornements et donc agréables à la vue, eut pour effet d'accentuer les sentiments les plus amers du jeune homme.

C'est enfin que, reprenant un visage quelque peu plaisant et contrôlé que le beau Rastignac monta les cinq marches conduisant à la porte en bois massif de l'entrée.   Trois coups de firent entendre dans le hall.

Delphine, la jeune femme nouvellement baronne de Nucingen,. »

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