Rédaction Père Goriot Seconde
Publié le 17/02/2013
Extrait du document
«
de vieux bois plus abîmée que les autres, la soulevant, il sortit une petite boîte fermée à clef de la minuscule
cavité et la posa sur meuble à côté.
« Dans son coeur » se répétait le jeune homme sans cesse en fouillant une
nouvelle fois la pièce du regard.
Ce dernier s'arrêta net sur un petit cadre photo, où étaient représentées les
deux filles du vieillard.
« Son coeur », même après tout ce que ses filles lui avaient fait subir, il leur avait
toujours dédié un très grand amour, une passion.
C'est sur cette dernière pensée qu'il décortiqua activement le
cadre, mais néanmoins avec une pointe de haine qu'il ne put s'empêcher d'éprouver envers ces deux jeunes
femmes.
La clé trouvée, il ouvrit le coffre et trouva, non sans étonnement une somme suffisante à la location
d'un costume et du nécessaire à son entrée dans la riche société que représentait ce dîner.
Une fois la location de son costume effectuée, c'est un jeune homme vêtu d'un magnifique costume noir trois
pièces qui se dirigea, d'après ses souvenirs, vers la rue du Faubourg Saint-Honoré.
Il s'arrêta au numéro 119,
pénétra par une grande porte dans l'enceinte du bâtiment après avoir traversé un petit couloir et se stoppa
devant cette vision.
Il se trouvait à présent dans une cour plutôt imposante, agrémentée de nombreuses parcelles d'herbe aux
formes arrondies.
L'allée principale, celle qui menait directement à la maison après avoir contourné la petite
fontaine siégeant au centre de l'espace, était faite de pavés, permettant ainsi l'arrivée des nombreuses voitures
de ces gentes dames et hauts gradés de cette répugnante société.
Les autres allées, plus minces et menant
probablement au jardin qui devait être tout aussi merveilleux, semblaient pourvues de fins graviers clairs.
Ainsi
pouvait-on qualifier cette cour de classique, symétrique et géométrique au point d'y voir un miroir.
Rastignac, enfin parvenu au bout de ce long chemin, eut cette fois le loisir de contempler la grande demeure du
Baron de Nucingen.
La façade, en brique, faisait ressortir les fenêtres qui étaient beaucoup plus claires, elles
disposaient aussi de petites jardinières qui contenaient des plantes de diverses couleurs.
Cette première
observation de la bâtisse, malgré ses riches ornements et donc agréables à la vue, eut pour effet d'accentuer
les sentiments les plus amers du jeune homme.
C'est enfin que, reprenant un visage quelque peu plaisant et
contrôlé que le beau Rastignac monta les cinq marches conduisant à la porte en bois massif de l'entrée.
Trois coups de firent entendre dans le hall.
Delphine, la jeune femme nouvellement baronne de Nucingen,.
»
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