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René-Guy CADOU, Hélène ou le rèrègne végétal, 1952. (commentaire)

Publié le 03/11/2016

Extrait du document

1. La porte est bien fermée

 

Une goutte de sang reste encor sur la clé

 

2. Tu n’es plus là mon père

 

Tu n’es pas revenu de ce côté-ci de la terre

 

Depuis quatre ans

 

Et dans la chambre je t’attends

 

Pour remmailler les filets bleus de la lumière

 

3. La première année j’eus bien froid Bien du mal à porter la croix

 

Et j’usai mes belles mains blanches A raboter mes propres planches Déjà prêt à partir sans toi

Vous ferez de ce poème de René-Guy Cadou (1920-1951), un commentaire composé.

 

En étant attentif aux images et aux rythmes, vous pourrez montrer, par exemple, que ce texte est à la fois chant de séparation et de souffrance, et hymne au renouveau de la nature et de l'amour.

 

Le numéro des strophes est précisé par nous.

... bientôt ce serait le Poète, lui-même.

 

Chambre de la douleur est un des poèmes de l’œuvre lyrique essentielle de Cadou : Hélène ou le règne végétal (hymne à ceux qu’il prévoit de quitter, publication posthume due à cette Hélène, épouse si admirablement dévouée).

 

Il y pleure son père mort, comme une partie de lui-même...

 

... Mais laisse percer pourtant à travers le charme d’images fraîches et naturelles l’espoir d’échapper à cette mort qui le poursuit.

 

1. Tu n’es plus là mon père.

 

Si l’on jette un coup d’oeil sur son enfance, elle est en effet marquée de dates mortuaires.

 

Le grand-père avait précédé sa naissance ...

 

... mais il a neuf ans à la mort de la grand-mère,

 

Douze ans à celle de sa mère...

 

... et va vivre désormais seul avec son père :

 

« Il n’y a plus que toi et moi dans la mansarde Mon père... »

 

Enfin si l’on continue d’égrener le chapelet mortuaire, l’ami et protecteur, qui le consola avec tant de chaleur en

« Commenta ire composé 4.

Puis ce fut le printemps la pâque Je te trouvai au fond de chaque Sillon dans chaque grain de blé Et dans la fleur ouverte aux flaques Impitoyables de l'été 5.

Jamais plus les oiseaux n'entreront dans la chambre Ni le feu Ni l'épaule admirable du soir Et l'amour sera fait d'autres mains D'autres lampes 0 mon père Afin que nous puissions nous voir.

173 René-Guy CADOU, Hélène ou le règne végétal, 1952.

Vo us ferez de ce poème de René-Guy Cadou {1920-1951), un commentaire composé.

En étant attentif aux images et aux rythmes, vous pourrez mon trer, par exemple, que ce texte est à la fois chant de sé paration et de souffrance, et hymne au renouveau de la nature et de l'amour.

Le numé ro des stroph es est précisé par nous.

plan détaillé Introduction.

• Dans la pléiade de poètes qui composent une véritable « Parole en archipel » (R.

Char), après la guerre 1 940- 1945 ...

• ...

la place de R.-G.

Cadou est plus grande que sa courte vie ne pouvait le faire espérer.

• Existence fauchée à trente et un ans.

• Écoulée -sauf la trop courte période d'amour (Hélène, sa femme) -sous le signe double de la Poésie et de la Mort.

• Celle-ci frappait jeune dans sa famille, tel le grand­ père Cadou, la mère .... »

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