Devoir de Philosophie

Réponse à un acte d'accusation Etude linéaire (Hugo)

Publié le 22/03/2022

Extrait du document

« Séance 2 : Etude linéaire 1 « Réponse à un acte d’accusation », Livre I, poème 7, extrait de 36 vers Extrait : v.

41 à 76 « La langue était l’Etat avant quatre-vingt-neuf » à « et déclarai les mots égaux, libres, majeurs.

» INTRODUCTION Voici quelques éléments à ajouter pour compléter la prise de notes en cours... - - - Apparu en France après son émergence en Allemagne et en Angleterre, le romantisme est un vaste mouvement de pensée européen qui fait surgir sur les ruines de L’Ancien Régime une âme exaltée et incomprise qui s’affranchit des règles. En 1830, VH est un de ces jeunes artistes plein de fougue.

A posteriori, car le recueil est publié en 1856, soit près de 20 ans après la date d’écriture du poème en janvier 1834, il revient sur un moment clé de sa vie qui se juxtapose avec l’avènement du Romantisme en France en 1830 comme mouvement artistique flamboyant et subversif. Morceau de bravoure, plein de verve à la fois épique et polémique, le poème se révèle comme une sorte d’art poétique qui renoue avec les jeunes années romantiques, mémoire(s) d’une âme exaltée (un des poèmes les plus longs des Contemplations : nous n'en étudions ici que les vers 41 à 76) Problématique : …............................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................................ Mouvements du texte = plan de l'étude linéaire : Nous pouvons distinguer deux mouvements dans ce poème : – des vers 41 à 55 : Hugo critique l'art poétique et les valeurs classiques – des vers 56 à 76 : Hugo revendique une véritable révolution littéraire DÉVELOPPEMENT Etude linéaire du premier mouvement Vers 41 à 55 : la critique de l'art poétique de Boileau et des valeurs classiques Hugo établit au début de l’extrait un constat qui relie la langue à un état politique, celui d’ancien Régime. L’imparfait inscrit dans un ancien état de langue une langue métaphore d’un Etat politique figé avant la Révolution française de 1789, alors qu’il en est à ses débuts d’écrivain, au milieu des années 1820.

Suit une description des mots personnifiés dans un système connoté péjorativement « parqués en castes » scandé dans un rythme 2/4//2/4 monotone. Les mots sont par la suite développés dans un parallélisme qui achève de les distinguer selon leur place sociale « nobles » vs « tas de gueux ». - Les premiers ont à voir avec les héroïnes du théâtre tragique et la cour de Versailles, même si l’énumération d’antonomases au pluriel défini « Les Méropes… » les fait descendre de leur piédestal. - Les seconds sont plus longuement décrits (en 10 vers) entraînés dans un mouvement descendant, avec 8 adjectifs qui successivement les connotent négativement.

La rime facile. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles