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Roses à crédit commentaire plan

Publié le 08/11/2023

Extrait du document

« Muse et femme de Louis Aragon, poète et romancier, Elsa Triolet est l’auteure de nombreux romans.

En 1959, elle publie Roses à crédit, dont est extrait ce texte, premier volet du cycle l’Age de Nylon.

Ce roman constitue une critique de la société de consommation et raconte également une histoire d’amour entre Daniel et Martine.

Dans cet extrait, alors que Daniel a annoncé à sa femme Martine qu’il l’a trompée et qu’il souhaite divorcer, Daniel découvre la réaction de sa femme.

Comment Martine exprimet-elle sa souffrance face à cette nouvelle ? Nous analyserons dans un premier temps une réaction brutale et sauvage, puis une accusation violente et lyrique et enfin nous étudierons l’évolution de sa réaction, dans sa relation avec son mari. I - Récit d’une réaction brutale et bestiale • Réaction brutale : champs lexical de la guerre (explosion, charge, s’insurger, intervenir, attaquer, attendre sans bouger.) Crainte, sentiment d’enfermement avec le champ lexical de la maison : appartement, balcon portes, fenêtres, vestibule, rideau, couverture, tabouret.

), Daniel est comme pris au piège (champ lexical du mouvement) : il recule, il n’ose sortir, il ferme les portes et fenêtres, il reste collé, il attend sans bouger • Réaction sauvage : Martine est comparée à un orage, un feu, un animal sauvage prêt à attaquer, une chauve souris.

Mouvements déments.

Sentiment d’une transformation en un animal fantastique qui vole, crache du feu, rampe puis qui reprend « forme humaine » et peu à peu l’usage de son corps. Nous avons vu dans cette première partie de texte, la réaction immédiate de Martine.

Cependant face à cette première réaction, l’auteur nous expose une accusation violente et lyrique.

L’abondance de ponctuation, points d’exclamation, points de suspension, point d’interrogation, tout comme le langage grossier traduisent la colère et la forte émotion de Martine.

Elle se contredit « je suis là comme une vieille fille » puis « moi qui suis belle » montre également son émotion.

Les énumérations d’injures ont un effet d’amplification.

Elle essaie d’humilier Daniel par toutes les insultes possibles sans rapport les unes avec les autres « ignoble...fils à papa...buveur de sang… impuissant ». C’est aussi une tirade lyrique et théâtrale.

L’emploi abondant du « je » et du « moi » caractérise un texte expressif et lyrique.

Les hyperboles « tu m’as pris ma vie », « je ne suis qu’un objet ».... »

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