ROUSSEAU ET LE SENTIMENT DE LA NATURE
Publié le 01/03/2011
Extrait du document

Avant Rousseau. Le sentiment de la nature n'a jamais été complètement ignoré; sans remonter à la Pléiade, rappelons au XVIIe siècle, Saint-Amant, Mme de Sévigné et surtout La Fontaine : celui-ci vante la solitude, aime les promenades, les horizons champêtres. Les Fables renferment de nombreux croquis pris sur le vif (le Jardinier et son Seigneur, les Lapins), mais cette connaissance de la Nature est limitée le plus souvent à la campagne française. La Fontaine a peu voyagé et ses aspirations à la solitude ne l'empêchent pas de vivre le plus souvent à Paris. Le sentiment de la nature chez Rousseau est à la fois plus profond et plus varié.
Liens utiles
- ROUSSEAU ET LE SENTIMENT DE LA NATURE ?
- Le sentiment de la nature et le paysage dans les Rêveries de Rousseau.
- ROUSSEAU: On croit m'embarrasser beaucoup en me demandant à quel point il faut borner le luxe. Mon sentiment est qu'il n'en faut point du tout. Tout est source de mal au-delà du nécessaire physique. La nature ne nous donne que trop de besoins ; et c'est au moins une très haute imprudence de les multiplier sans nécessité, et de mettre, ainsi, son âme dans une plus grande dépendance. Ce n'est pas sans raison que Socrate, regardant l'étalage d'une boutique se félicitait de n'avoir à faire
- Le Sentiment de la Nature chez J.-J. Rousseau.
- D'après cette description de George Sand (au début de Valentine), vous direz quels sont certains des caractères essentiels de ses romans champêtres. Si vous ne connaissez pas ces romans. vous pourrez comparer le sentiment de la nature qui s'y exprime avec ce que vous connaissez du sentiment de la nature chez Rousseau, Chateaubriand, Lamartine, Victor Hugo ( en choisissant un ou plusieurs d'entre eux)