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Rousseau, les Rêveries du promeneur solitaire, V

Publié le 05/05/2012

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rousseau

En outre, on retrouve dans ce texte une tonalité élégiaque, c'est-à-dire une tonalité typique au recueillement, à la complainte lyrique. A travers la gradation de la ligne 21 : « j'y aurais passé deux ans, deux siècles et toute l'éternité sans m'y ennuyer un moment «, l'auteur renforce sa nostalgie pour ce lieu. Il regrette au plus au point sa vie sur l'île de la Motte. L'oxymore de la ligne 3: « tendres regrets « expriment le tumulte intérieur de Rousseau. Cela met également en opposition ses émotions : d'une part la tendresse quant au souvenir de l'île, d'autre part les regrets de ne plus pouvoir y retourner. L'auteur est dans une lutte intérieure, entre le doux rêve et la dure réalité. L'emploie de l'imparfait : « tous étaient à la vérité de très bonnes gens et rien de plus « (l 23-24) vise à conserver ses souvenirs pour l'éternité car l'imparfait a une valeur durative dans le temps.

 

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« L'auteur décrit la nature de cette île de manière laudative.

L'auteur exprime clairement sa subjectivité en employant descomparatifs de supériorité : « Les rives du lac de Bienne sont plus sauvages et romantiques que celles du lac de Genève » (l 8-9).

De cette façon, il compare ce lieu à un endroit presque merveilleux.

L'auteur emploie également le champ lexical de lanature : « les rochers » (l 9); « les bois » (l 9); « l'eau » (l 9); « prairies » (l 12); « bocages » (l 12) qui permet de plonger lelecteur plus facilement dans cet univers bucolique.

D'ailleurs, la plupart de ces termes sont accompagnés d'un déterminantdéfinit ce qui renforce cette proximité entre cette nature et le lecteur.

L'auteur s'efforce ainsi de retranscrire sa vision de lanature, une nature plutôt enjolivée qui illustre par ces nombreux termes mélioratifs, son amour éperdu pour ce lieu.

L'auteur nous invite à découvrir cette île et son argumentation se bâti sur un contraste entre la ville et la campagne.

L'auteur arecourt à la persuasion, c'est-à-dire une argumentation portant plus sur les sentiments que sur la raison, pour nous décrire laquintessence de ce lieu.

Rousseau utilise une antithèse: « S'il y a moins de culture de champs et de vignes, moins de villes etde maisons, il y aussi plus de verdure naturelle, plus de prairies, d'asiles ombragés de bocages » (l 11-13) qui soulignent lecontraste entre la ville urbanisée, dominée par l'Homme et la nature sauvage, libre de cette île.

A travers justementl'énumération de la ligne 13, Rousseau accentue la beauté de cette nature en opposition totale aux contraintes de la ville.C'est donc réellement un lieu propice « à se recueillir » (l 17) que nous livre Rousseau.

En utilisant une expressions avec laconjonction d'opposition : « mais il est intéressant pour des contemplatifs solitaires qui aiment à s'enivrer à loisir descharmes de la nature » (l 15-16), Rousseau met en relief le rôle cette île; elle est, en effet, favorable à la méditation, lasolitude, au déni de la société.

Il extériorise ainsi son bonheur, quoique éphémère.

Enfin, on retrouve dans ce texte le thème de la fuite du temps.

Rousseau nous livre un véritable constat entre le passé et leprésent et affirme sa tonalité élégiaque quand il se souvient de cette île.

Tout d'abord, ce bonheur présenté par Rousseau semble être éphémère.

L'auteur pour évoquer le souvenir de cette îleemploie de nombreuses analepses : « j'ai demeuré » (l 1); « m'a laissé » (l 20); « je n'y eusse » (l 20); « me fallait » (l 24);« m'eût suffi » (l 26) qui témoignent du bonheur de Rousseau, à présent révolu.

Il ressent des regrets teintés de nostalgie.

Ilrepense à cette île avec émotions et utilise le présent d'énonciation pour immortaliser ses moments passés : « elle est trèsagréable » (l 5); « le pays est peu fréquenté » (l 15); « Je compte ces deux mois pour le temps le plus heureux de ma vie » (l25).

L'auteur fait un véritable travail de mémoire, en extériorisant ses instants heureux, il participe à les garder sempiternels.

L'auteur fait en quelque sorte une rétrospective de sa vie et sait manifestement qu'il ne pourra plus jamais retourner surcette île.

En outre, on retrouve dans ce texte une tonalité élégiaque, c'est-à-dire une tonalité typique au recueillement, à lacomplainte lyrique.

A travers la gradation de la ligne 21 : « j'y aurais passé deux ans, deux siècles et toute l'éternité sans m'yennuyer un moment », l'auteur renforce sa nostalgie pour ce lieu.

Il regrette au plus au point sa vie sur l'île de la Motte.L'oxymore de la ligne 3: « tendres regrets » expriment le tumulte intérieur de Rousseau.

Cela met également en oppositionses émotions : d'une part la tendresse quant au souvenir de l'île, d'autre part les regrets de ne plus pouvoir y retourner.L'auteur est dans une lutte intérieure, entre le doux rêve et la dure réalité.

L'emploie de l'imparfait : « tous étaient à la véritéde très bonnes gens et rien de plus » (l 23-24) vise à conserver ses souvenirs pour l'éternité car l'imparfait a une valeurdurative dans le temps.

En conclusion, les Rêveries du promeneur solitaire sont véritablement annonciatrices du Romantisme car on y retrouve lethème de la nature, du temps qui fuit, du lyrisme et du « Moi ».

On peut établir une analogie entre ce texte et Le Lac deLamartine parce que Rousseau comme Lamartine cherche dans la nature un apaisement, elle a été pour les deux ayteurs, letémoin de leur bonheur éphémère.

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