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SEANCE SUR LA NOUVELLE 4e

Publié le 05/02/2023

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« En 4e, 5 thèmes seront étudiés :      Thème Thème Thème Thème Thème 1 2 3 4 5 : : : : : Dire l’amour Individu et société, confrontations de valeurs ? La fiction pour interroger le réel S’informer, déformer, informer La ville, lieu de tous les possibles ? Lundi 5 septembre Chapitre 1 : La nouvelle au XIXe siècle (début du XXe) : Thème 2 et 3 La nouvelle est un récit qui se caractérise par : - Son genre : Elle fait partie du genre narratif. - Sa taille : C’est un récit bref, assez court.

La brièveté intensifie l’effet produit par le texte. - Son intrigue : La nouvelle est centrée sur 1 seul évènement - Ses personnages : Majoritairement peu nombreux, ils sont pourvus d’une réalité psychologique (moins développée que dans le roman et plus développée que dans le conte) Séquence 1 : Le destin des enfants et des Hommes au XIXe siècle : La nouvelle réaliste Séance 1 : Aux champs, Un milieu paysan Support : Aux champs, Guy de Maupassant EXTRAIT 1 Cadre spatio-temporel : L’histoire se déroule en Normandie dans la ville de « Rolleport ».

L’époque n’est pas précisée. (dans la seconde moitié du XIXe siècle) Incipit : Deux familles normandes vivent dans deux chaumières voisines et travaillent dur pour subsister.

Leurs enfants, qu’ils ont eus quasiment simultanément, grandissent ensemble. Temps verbal employé : Le temps verbal dominant est l’imparfait de description « Les deux chaumières étaient côte à côte » (l.

1) ; et de répétition, utilisé pour des actions Famille Tuvache Vallin Nombre de garçons 1 3 Nombre de filles 3 1 habituelles « toute la marmaille grouillait du matin au soir » (l.

6-7). QUESTIONS : 3 et 4 : Colibris 3.

On remarque que les deux familles forment deux groupes homogènes ; ils ont un nombre identique d’enfants répartis de façon symétrique. 4.

.

a.

Ces enfants sont présentés comme un troupeau d’animaux, ainsi qu’en témoignent le champ lexical de l’animalité : « leurs petits » (l.

5), « donner la pâtée » (l.

27), « empâtait » (l.

36), et la comparaison « qui fait des parents des gardeurs d’oies » (l.

27). b.

Les enfants forment un groupe indistinct : on ne distingue pas les petits, comme s’ils faisaient partie de la même portée. On note l’emploi des verbes grouillait (l.

7) ; confondaient (l.

13-14), se mêlaient (l.

15), réunissaient leurs mioches (l.

26).

La forme neutre tout cela (l.

23), l’emploi du mot tas (l.

13) ainsi que les déterminants Les deux aînés ; les deux cadets (l.

7-8) renforcent cette impression de fusion et annoncent la brutalité du conflit qui opposera les deux familles. EXTRAIT 2 Elément perturbateur :     Comment le sait-on ? : Indice temporel : Par un après-midi du mois d’août Indication verbale : Le verbe s’arrêta est au passé simple. Arrivée des personnages : Le couple d’Hubières s’arrête devant les chaumières.  Une famille riche, 2 familles pauvres  La famille d’Hubières :  Milieu social : Le nom « d’Hubières » renvoie à la noblesse (particule élidée) ; ils appartiennent donc à la grande bourgeoisie aisée.

Les éléments permettant de l’affirmer sont leur « voiture à cheval », les friandises que la femme donne aux enfants ainsi que les sous qu’elle leur offre.

Mais il y a surtout l’argent que le couple promet aux deux familles : une somme de une rente de cent vingt francs par mois.  Mme d’Hubières : Passion pour les enfants : La femme veut un enfant : « Nous n’avons pas d’enfants ; nous sommes seuls, mon mari et moi ».

Mme d’Hubières parle des enfants comme s’ils étaient des objets que l’on peut acheter : « Oh ! regarde, Henri, ce tas d’enfants » (l.

6).

Pour les amadouer, elle leur offre tout ce à quoi ils n’ont pas accès au regard de leur condition sociale.

Elle se comporte en « femme capricieuse et gâtée, trépignant d’impatience », de par le milieu social dont elle est issue.  M.

D’Hubières : C’est un personnage stérile : on ne sait peu de chose sur lui, il ne sert à rien.

Il sert juste à satisfaire les caprices de sa femme : Couple présenté de manière péjorative. Citation du jour : « Les mots sont des pistolets chargés » JP Sartre  La famille Tuvache et la famille Vallin Milieu social : Comparaison avec la famille d’Hubières : Les membres des familles appartiennent au rang de paysan par opposition à la famille d’Hubières.

Cela est accentué par leur langage : Leur registre de langue est familier.

Maupassant, lorsqu’il fait parler les paysans, reproduit le patois normand qu’il a entendu durant sa jeunesse.

Il se rapproche d’un langage familier, en raison des élisions (j’vous, s’rait, l.

72-74), du non-respect de certaines règles grammaticales (omission de la négation : c’est pas des choses qu’on d’mande, et nonrespect de l’accord du verbe avec son sujet : j’vendions, l.

7172).

Certains mots, comme éfant (l.

93) sont directement empruntés à ce patois régional.

Les d’Hubières, eux, utilisent un registre de langue courant et parfois soutenu : « Songez à l’avenir de votre enfant, à son bonheur » (l.

86-87). Jeudi 8 Septembre  Le réalisme, présent dans la nouvelle Coller feuille Maupassant et le réalisme EXTRAIT 3 Bien souvent, les nouvelles se terminent par un dénouement inattendu et bref appelé la chute. QUESTIONS 3 ET 6 3.

Il s’est écoulé environ vingt ans entre le départ de Jean et son retour.

En utilisant une ellipse temporelle, le narrateur accélère le rythme du récit.

Il ne s’attarde pas sur ce qui s’est passé durant ces vingt années afin de se concentrer sur les retrouvailles entre Jean et sa famille biologique mais surtout sur la réaction de Charlot. 6.

Cette fin peut être qualifiée de chute car elle est inattendue : on s’attendrait plutôt à ce que Charlot soit reconnaissant envers ses parents.

Le dénouement est bref : les actions, les insultes se succèdent rapidement. Ellipse temporelle ou narrative : Pour accélérer le rythme du récit, le narrateur peut faire une ellipse temporelle qui consiste à « passer sous silence » une période plus ou moins longue. Citation du jour : « Un chef d’œuvre de la littérature n’est jamais qu’un dictionnaire en désordre » Jean Cocteau Les péripéties :  Négociations des d’Hubières  VENTE de Jean  Dispute entre les 2 familles : Cette dispute dure 20 ans mais le récit sans cette indication ne nous ferait croire qu’elle dure 1 semaine → ellipse temporelle.  Mme Tuvache : Mme Tuvache croit qu’elle est une mère meilleure que Mme Vallin car elle n’a pas vendue son enfant.

Mais en réalité, elle est jalouse puisqu’elle n’a pas 120 francs par mois. Dénouement et explicit :  On remarque qu’il y a une mise en avant sur la réaction de Charlot.

De base, les retrouvailles doivent être mises en avant.  CHARLOT S’EN VA et « disparut dans la nuit ». Vendredi 9 Septembre Le narrateur dans la nouvelle (COLLER « NARRATEUR ET FOCALISATION ») Dans la nouvelle, le narrateur est externe.

Il ne prend aucun parti.

La focalisation du récit est zéro.

Maupassant connait tout sur les personnages : leurs sentiments par exemple et en connait plus que tous les personnages.

Il vise à ce que cette nouvelle appartiennent au registre didactique. Les schémas actantiels 1) Madame d’Hubières 2) Madame Vallin Citation du jour : « Le mot est l’excuse de la pensée » Jules Renard Séance 2 : Le rythme dans la nouvelle réaliste SUPPORT : La Parure, Guy de Maupassant QUESTIONS :  À quelles activités Mathilde se livre-t-elle pour pouvoir rembourser le bijou (l.

1 à 30) ? Relevez les verbes d’action et les énumérations.  Quelles réalités de la vie découvre-t-elle ?  Citez la phrase qui résume la durée écoulée.

Combien de lignes y sont consacrées ?  Pour quelle raison Mathilde se décide-t-elle enfin à parler à Mme Forestier ? Citez le texte. Lundi 12 septembre REPONSES BILAN : La nouvelle peut évoquer un moment précis d’une existence ou rapporter une période plus importante autour de moments choisis (La Parure).

Le narrateur procède à des accélérations et des ralentissements, qui participent au rythme du récit : il peut passer sous silence certains événements (ellipse), les résumer (sommaire), ou s’y attarder (scènes), en fonction de l’intensité dramatique qu’il cherche à produire.

La tension dramatique est assurée par l’emploi d’un lexique évoquant la mort et la souffrance, de figures de style (accumulation, énumération, comparaison) et de dialogues permettant de restituer les émotions des personnages. Dans ces nouvelles, Maupassant n’hésite pas à montrer son pessimisme.

Il nous montre une réalité mesquine.

La médiocrité humaine est dénoncée.

Chaque récit réaliste a un regard critique sur la société qui se déroule en ce moment même. Citation du jour : « Le mot ne manque jamais lorsque on possède l’idée », Gustave Flaubert Séquence 2 : Aux limites du réel : La nouvelle fantastique 1) Le récit fantastique : schéma narratif, caractérisques Séance 1 : Introduction au fantastique Support : Le Horla, Guy de Maupassant QUESTIONS 1, 2 et 3 p.142 + QUESTIONS temps et valeurs des temps Mercredi 14 Septembre  Cadre Spatio-Temporel/Incipit Le cadre spatio-temporel semble réaliste.

Le récit se déroule près de la Seine (« De mes fenêtres, je vois la Seine » (9)) entre Rouen et le Havre.

Il commence le 8 Mai mais on ne sait pas l’année.  Système de temps C’est une autobiographie.

Le diariste écrit donc à la 1e personne du singulier.

Le récit principal est au passé et les avis, impressions, arguments sont au présent.  Elément perturbateur Un élément surnaturel provoque le malaise du diariste et du lecteur.

Cet élément hante le narrateur.

Les champs lexicaux de la peur et de la maladie insiste sur l’état du narrateur.

Cet état a évolué : Au début de la nouvelle, le narrateur est en forme, vit une vie paisible.

Puis, il est hanté par un être, se sent très mal et est terrorisé par tout ce qui l’entoure.  Procédés utilisés pour exprimer le mal être du narrateur Pour montrer que le diariste est insomniaque, le narrateur va utiliser plusieurs procédés.

La personnification du sommeil montre que ce dont à peur le narrateur pourrait ressembler à un être plutôt étrange.

Les anaphores et les énumérations jouent le rôle d’amplification en nommant les éléments faisant peur au narrateur. Séance 2 : Une atmosphère inquiétante Jeudi 15 Septembre QUESTIONS : n°5 et 6 p.

144 REPONSES  Les péripéties Après avoir fait un long voyage, le narrateur croit qu’il se sens mieux.

Mais ce ne sera que de courte durée.

Dès la nuit du 4 juillet, il recommence le même cauchemar.

Dans la nuit du 5, la carafe d’eau, pleine auparavant, devient vide.

Cela fait que le rythme s’accélère.

L’atmosphère devient de plus en plus angoissante et s’installe une accumulation d’évènements étranges.

On peut également souligner l’emploi d’une métonymie qui insiste sur le fait qu’il s’agit d’une carafe d’eau devenue vide. Séance 3 : Réalité ou hallucinations ? QUESTIONS : n°4 à 6 Le passage sur la rose nous fait toujours douter s’il existe réellement un être imaginaire.

L’emploi des comparaisons sert à accumuler les preuves d’une existence réelle mais l’emploi du conditionnel nous fait toujours douter. Séance 4 : Une présence QUESTIONS : n°3 à 5 Ce passage nous montre toujours des arguments qui nous font douter et nous font croire que cet être existe :  Les modalisateurs expriment le doute du locuteur ET du lecteur  Cette « chose » est souvent substituer par des mots et exprimant un vivant et est comparé (comparaison) à des mots exprimant également un vivant. Séance 5 : Pourquoi la nouvelle s’appelle « Le Horla » ? QUESTIONS : Parcours.... »

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