Devoir de Philosophie

Selon vous, le détour par l'Autre est-il un bon moyen pour dénoncer les travers de sa propre société ?

Publié le 09/04/2012

Extrait du document

De Rabelais à Albert Camus, de Voltaire à Jacques Sternberg et beaucoup d’autres, des écrivains ont écrit pour dénoncer les travers de la société de leur époque, en utilisant des genres différents s’éloignant de la réalité (romans, contes philosophiques ou apologues par exemple). Nous pouvons donc nous demander si le détour par l’Autre est un bon moyen pour dénoncer les travers de sa propre société. La société étant le regroupement d’êtres humains, les problèmes humains se développent par conséquent dans cette dernière. Le détour par l’Autre est un des éléments qui rend un récit fictif. L’auteur utilise donc cette fiction pour dénoncer les problèmes humains de son époque. Nous nous demanderons donc si la fiction est un bon moyen pour parler des problèmes humains. Pour cela, nous utiliserons un plan en trois parties ou nous étudierons premièrement  l’utilité de la fiction pour traiter les problèmes humains. Dans une deuxième partie, nous verrons que la fiction a des limites, et qu’elle peut même être un danger pour le lecteur. Enfin, dans une troisième partie, nous pèserons le pour et le contre, afin de déterminer si la fiction est un bon moyen pour parler des problèmes humains.

« De Rabelais à Albert Camus, de Voltaire à Jacques Sternberg et beaucoup d’autres, des écrivains ont écrit pour dénoncer les travers de la société de leur époque, en utilisant des genres différents s’éloignant de la réalité (romans, contes philosophiques ou apologues par exemple).

Nous pouvons donc nous demander si le détour par l’Autre est un bon moyen pour dénoncer les travers de sa propre société.

La société étant le regroupement d’êtres humains, les problèmes humains se développent par conséquent dans cette dernière.

Le détour par l’Autre est un des éléments qui rend un récit fictif.

L’auteur utilise donc cette fiction pour dénoncer les problèmes humains de son époque.

Nous nous demanderons donc si la fiction est un bon moyen pour parler des problèmes humains.

Pour cela, nous utiliserons un plan en trois parties ou nous étudierons premièrement l’utilité de la fiction pour traiter les problèmes humains.

Dans une deuxième partie, nous verrons que la fiction a des limites, et qu’elle peut même être un danger pour le lecteur.

Enfin, dans une troisième partie, nous pèserons le pour et le contre, afin de déterminer si la fiction est un bon moyen pour parler des problèmes humains. La fiction est un outil pour parler des problèmes humains. La fiction permet à l’auteur de nous intéresser à son œuvre.

Il nous emmène le temps d’un chapitre dans une vie imaginaire.

Il nous fait découvrir un autre monde par le biais de descriptions de personnages, de paysages que nous imaginons par la suite.

Les descriptions sont utiles pour accentuer l’effet « réel » de l’histoire.

Dans Candide de Voltaire, paru en 1759, nous suivons Candide dans son voyage à la recherche de sa bien aimée Cunégonde.

L’auteur décrit succinctement les paysages et les personnages vu par Candide et nous rapporte les pensées de ce dernier afin que nous puissions nous mettre dans la peau de ce personnage.

Il joue énormément sur la sensibilité du lecteur, comme lors du passage dans l’El Dorado.

Ce lieu utopique où tous les hommes sont heureux se trouverait dans le Nouveau Monde.

A cette époque, l’Amérique est encore un continent qui génère une grande curiosité chez les européens.

Cela émerveille et enchante donc le lecteur.

Il est intéressé par tout ce qui se rapporte à ce lieu.

En utilisant ce genre narratif, l’écrivain réussit donc à attirer toute l’attention de ses lecteurs sur son œuvre. Du fait que l’auteur nous captive par l’intrigue, nous fasse voyager et ressentir des émotions, il nous éloigne du monde réel.

La fiction permet à l’auteur de transmettre ses idées, ses pensées sur notre société et les problèmes humains en les transposant dans la fiction qu’il crée.

Nous pouvons donc comprendre plus facilement les pensées de l’auteur car nous ne somme plus dans le monde réel mais dans un monde fictif, ce qui permet de réfléchir à la réalité.

Par exemple, Jacques Sternberg, dans 188 contes à régler (1988), décrit une race extraterrestre (les Adrèles) physiquement semblables aux humains.

Ils sont cependant mentalement différents de ces derniers : ils naissent tous jumeaux.

L’un est penseur et ne peut pas agir, l’autre ne peut pas penser mais agir.

Les penseurs se servent de ceux qui peuvent agir pour créer ou bien détruire, en les manipulant.

Nous nous apercevons ici que le comportement paradoxal des Adrèles est semblable à celui des humains.

Jacques Sternberg passe donc par les Adrèles pour dénoncer le comportement des humains.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles