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Sido et les vrilles de la vigne Célébration du monde - Analyse de l'oeuvre de Colette

Publié le 18/06/2023

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« Sido et les vrilles de la vigne Célébration du monde Colette : écrivaine et romancière française, née en 1873 de son vrai nom Sidonie-Gabrielle Colette, mène une enfance heureuse à la campagne, auprès de sa mère Sido et de son père, ancien militaire. A l’âge de 20 ans, elle épouse Willy, un écrivain mondain qui la pousse à écrire la série à succès Claudine.

Après son divorce elle exercera plusieurs métiers divers qui marquerons profondément son travail d’écrivain.

Elle multiplie les conquêtes masculines et féminines et assume sa bisexualité. SIDO (1930): composé en trois parties : PARTIE 1 : « Sido », relate des souvenirs d’enfance de Colette dans son village de SaintSauveur en Puisaye, sa maison natale, son jardin, son voisinage et surtout sa mère, Sido, une femme d’autorité et de charisme, qui jouit d’une connaissance intime de la nature. PARTIE 2 : « Le Capitaine », évoque le père de Colette.

Militaire ayant perdu une jambe à la guerre, c’est un citadin exilé à la campagne, amoureux de Sido, qui chante la gaieté pour cacher sa tristesse.

Après sa mort, sa famille trouve dans sa bibliothèque de nombreux livres aux pages blanches, témoins de sa vocation manquée d’écrivain. PARTIE 3 : « Les sauvages », Colette se remémore sa fratrie : le mariage malheureux de sa grande demi-sœur Juliette, le souvenir d’Achille, 17ans, son demi-frère qui entame des études de médecine et de son frère Léo, 13 ans, qui rêve de liberté.

Elle évoque le souvenir de jeux entre les deux garçons. LES VRILLES DE LA VIGNE (1908) : constitué de courts textes épars, mais derrière cette structure éclatée on repère des séries thématiques : Le retour sur le passé est omniprésent dans ces nouvelles, notamment dans « Rêverie du nouvel an » qui évoque des souvenirs d’enfance et la vieillesse (« Eloigne-toi, lentement, sans larmes ; n’oublie rien ! ») ou « Le dernier feu » dans lequel Colette se souvient du jardin de son enfance ; L’amour pour les animaux est très présent, dans « Nonoche » par ex, qui évoque la maternité d’une de ses chattes.

« Toby-chien parle » et « Dialogues de bête » font converser les animaux de l’écrivaine.

Dans « Un rêve », les souvenirs de ses chiens s’entremêlent ; Le maquillage, mensonge qui rend à la femme sa fierté est un thème récurrent (« Maquillages », « Belles-de-jour »), ainsi que l’amour malheureux à travers l’amie Valentine quittée par son amant, que Colette tente de consoler (« Belles de jour », « Guérison ») ; La mer est présente dans de nombreuses scènes maritimes comme « En baie de somme », « A marée basse », « Bain de soleil ».

Colette y voit dans « Jour gris » ou « Partie de pêche » un espace presque dégoûtant en putréfaction.

A contrario, elle fait l’éloge de la campagne de son enfance, espace animé d’un souffle paradisiaque, et de la forêt, dans « Forêt de Crécy », lieu fascinant et inquiétant. LES THÈMES IMPORTANTS : La nature est au cœur de l’œuvre de Colette.

Sido, sa mère en est l’interprète et la traductrice car elle établit entre les faits des liens causalités imperceptibles par les autres : « Il va geler, la chatte danse ».

La nature est pour elle un tout dont les éléments communiquent entre eux. Sur les pas de sa mère, Colette interprète aussi la conversation secrète de la nature.

Ainsi, le chant du rossignol dans « Les vrilles de la vigne » ou du rouge-gorge dans « Amours » n’est pas qu’un sifflement mais un langage que Colette décode.

Elle restitue également les dialogues entre les animaux, dans « Dialogues de bêtes ».

Elle développe ainsi une vision païenne d’une nature animée d’une intention et d’une conscience.

Son souci du mot précis sur l’appellation des plantes, des fleurs et des animaux manifeste le désir d’embrasser la nature, d’en jouir, de la serrer le + possible. L’amour se manifeste de diverses manières dans l’œuvre, c’est d’abord l’amour pour la famille exprimé dans Sido.

L’enfance, « jusqu’à dix ou onze ans » est une période de fusion avec la mère à la fois généreuse et tyrannique.

Sido à transmit à sa fille l’amour de la nature qui rayonne dans l’œuvre à travers la célébration du monde végétal et animal.

Dans Les vrilles de la vigne, elle se penche sur la psychologie amoureuse.

« La.... »

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