Silvère, Un tempérament passionné au service des idées républicaines

« « D'une douceur d'enfant, il eut des haines politiques farouches lui qui n'aurait pas écrasé une mouche, il parlait à toute heure de prendre les armes ».

pacifique devient belliqueux .

Trop impulsif, il devient le défenseur de l'humanité .

Réaction très violente.

« blesser les intérêts du peuple », zeugma (fig.de style).

«indignation vengeresse» .

«haines politiques farouches».

Tempérament entier.

ll n'accepte aucune compromission.

« il lui fallait un gouvernement idéal, d'entière justice et d'entière liberté» Insistance sur le domaine politique, insistance sur les mots républicains.

Les vertus républicaines: liberté et justice.

Désillusion : 1 - Liée à sa candeur : « quand il crut s'apercevoir que tout n'allait pas pour le mieux dans la meilleure des républiques», parodie de la phrase prononcée par le personnage Pangloss dans le conte philosophique Candide écrit par Voltaire.

« Tout est bien dans le meilleur des mondes.

» Voltaire critiquait l'optimisme de Leibnitz.

Ici Zola évoque l'optimisme de Silvère et donc son absence de réalisme.

2 -liée à son caractère impulsif .« toutes les fièvres de son sang», névrose.

3 - liée à son instruction incomplète.

Métaphore de la cécité, «aveugle», «trop ignorant et trop instruit».

Paradoxe intensif souligne le piège dans lequel est tombé Silvère: n'a pas assimilé ses connaissances.

La république pour lui est un miroir aux alouettes (expression : les oiseaux se cognent contre les miroirs).

4-liée à ses contradictions : paradoxe: lui qui veut le bien de l'humanité, «il ne voulut pas compter avec les hommes ».

Récupération de Silvère par Antoine Macquart : Silvère devient un pion entre les mains d'Antoine.

Notion de préméditation: son oncle Macquart songea «il se disait» «s'il parvenait», «exaspérer convenablement » « ce calcul » Antoine joue sur le caractère nerveux de Silvère : «jeune fou».

«terrible besogne».

Macquart va jouer sur son exaltation républicaine.

«exaspérer», la violence du verbe traduit la tactique d'Antoine.

«le jeter sur les Rougon» .

Silvère devient un caillou de catapulte .

Les Rougon .

Évocation du combat entre Rougon et Macquart.

Jugement du narrateur qui reconnaît la caractère manipulateur d'Antoine, reconnaissance de l'intelligence.

«ne manquait pas d'une certaine finesse ».

Conclusion: la passion républicaine de Silvère, son devenir, sa mort et celle de Miette (sacrifiés sur l'autel de la république).

Opposition entre Silvère et Antoine.

Silvère se rapproche d'Étienne Lant ier : apôtre de la vérité.

Rappel la fin de Germinal : germination visionnaire.. »