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Souvenir de la nuit du 4 Victor Hugo Les Châtiments

Publié le 09/11/2012

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hugo

Dans les vers 49 à 60, c'est Victor Hugo qui s'exprime à travers le narrateur. Il s'adresse à Napoléon III

indirectement, il décrit ses richesses ironiquement, il critique sa manière de gouverner. Puis il s'adresse à

tous les français pour qu'ils se rendent compte de la situation politique.

Napoléon et toute sa politique est désigné par Victor Hugo comme responsable de la mort de cet

enfants et de tous les enfants tués. Le poète décrit les futilités inutiles de Napoléon III, ses goûts de luxe

pour les choses sans intérêt alors que des enfants se font tuer, le narrateur semble donner les réponses

aux questions que se pose la grand-mère « Vous ne compreniez point, mère, la politique « v.49. Ensuite

on peut penser que Napoléon III est responsable de cette mort car Victor Hugo semble établir un lien

« C'est pour cela qu'il faut que les vieilles grand'mères, « v.58.

hugo

« Cette précision rappelle un registre pathétique mais aussi réaliste pour montrer le sort des enfants de cette époque.

D'autres vers illustrent cette idée, « La nuit était lugubre ; on entendait des coups / De fusil dans la rue où l'on en tuait d'autres » v.16/17 ; « Une vieille grand-mère était là qui pleurait » v.4, il s'agit d'une personne banale pour provoquer de la tristesse chez le lecteur car elle a perdu son petit-fils, ainsi que d'autres précisions sur leur vie paisible et ordonnée « Et l'on prit un drap blanc dans l'armoire en noyer.

/ L'aïeule cependant l'approchait du foyer » Par rapport au décor extérieur, l'auteur nous donne peu d'informations mis à part la situation temporelle « la nuit était lugubre » v.16 et que d'autres enfants subissent le même sort que celui-ci « on entendait des coups / De fusil dans la rue où on en tuait d'autres » v.16/17.

L'enjambement présent au vers 16/17 amplifie la phrase pour toucher davantage le lecteur car quand on lit ces deux vers on a l'impression que cela produit un effet d'allongement. Le champ lexical de la mort et très présent dans ce poème de Victor Hugo.

En effet, il emploie des mots très forts « deux balles » v.1, « pleurait » v.4, « pâle » v.6, « la mort noyait son œil farouche » v.6, « plaies » v.9, « saigner » v.10, « son crâne » v.11, « comme il est blanc » v.13, « coups / De fusils » V.16/17, « ensevelir » v.18, « mort … mains froides» v.22, « les pieds du cadavre » v.25, « tuer » v.31, « tué » v.34, « ils ont tiré dessus » v.35, « tuer » v.39, « les sanglots l'étouffant » v.40, « tué » v.45, « deuil » v.48. Victor Hugo rend l'évocation de l'enfant mort particulièrement saisissante avec l'emploi de comparaison « son crâne était ouvert comme un bois qui se fend.

», l'auteur compare le crâne de l'enfant à du bois, c'est une image violente.

Il utilise aussi une question rhétorique « Avez-vous vu saigner la mûre dans les haies ? » au v.10 pour nous impliquer dans cette sinistre vérité, pour sensibiliser le lecteur en lui montrant des images toujours violentes, métaphore des blessures de l'enfant comparées à des mûres dans les haies.

L'atrocité des ces comparaisons est renforcée par le vers « on pouvait mettre un doigt dans le trou de ses plaies » qui accentue l'horreur de la scène. Le but recherché est de montrer des images affreuses pour que le lecteur ce rende compte des atrocités infligées aux enfants pour que jamais ne se reproduise une pareille chose. IV.

Le discours de la révolte Lors de son discours, la grand-mère s'adresse au narrateur « monsieur » v.27, « je vous demande » v.32, « Expliquez-moi cela, vous autres, aujourd'hui » v.43. La grand-mère désigne l'enfant comme un être innocent et fragile qui n'aurait jamais du subir cela, elle emploie des expressions pour créer de la compassion « il n'avait pas huit ans » v.27, « C'est lui qui l'écrivait » v.30 qui montre que l'enfant était doué à l'école, « Ses maîtres … étaient contents » v.48, « il jouait ce matin - là » v.

33 c'est du passé proche, souvenir douloureux, « ce pauvre petit être » v.34 montre la fragilité de l'enfant et de cet âge en général.

La grand-mère compare le caractère de son petit-fils à celui de Jésus « il était bon et doux comme un Jésus » v.

36 pour mettre en « évidence la pureté de l'enfant.

La grand- mère demande pourquoi elle n'a pas été tué à la place de son petit-fils « De me tuer au lieu de tuer mon enfant » v.39. La grand-mère dresse un portrait d'enfant fragile et innocent, cette idée était déjà marquée dans la première partie avec l'adjectif « honnête » au vers 2, montrant l'enfant comme non coupable ne méritant pas ce sort.

Au début du poème on voit aussi tout ce que l'enfant aura perdu : les jeux « Il avait dans sa poche une toupie en buis.

» v.8.

Quand l'aïeule dit « comme il est blanc » c'est le premier sens de la mort mais aussi cela rappelle l'expression « blanc comme neige » qui accentue l'innocence de ce petit être.

Ce portrait s'oppose à la violence de la mort de l'enfant. Dans le discours de la grand-mère, l'emploi de ponctuation dominant est des points d'exclamation « Dire. »

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