STERNBERG (Jacques)
Publié le 16/05/2019
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STERNBERG (Jacques), écrivain belge de langue française (Anvers 1923). Auteur d'un des premiers essais français sur la science-fiction ( Une succursale du fantastique nommée science-fiction, 1958), il a longtemps flirté avec ce genre littéraire (La sortie est au fond de l'espace, 1956 ; Entre deux mondes incertains, 1957; Futurs sans avenirs, 1971 ; Mai 86, 1978). Mais on lui doit aussi des récits participant de la grande tradition de l'absurde (la Géométrie dans l'impossible, 1953 ; Un jour ouvrable, 1961; la Banlieue, 1968; l'Anonyme, 1982), une pièce de théâtre (C'est la guerre, Mr. Gruber, 1968), un scénario de film (Je t'aime, je t'aime, d'Alain Resnais, 1968), des nouvelles et des récits où l'amour et l'humour sont également fous ( Un cœurfroid, 1971 ; Sophie, la mer et la nuit, 1976). Virtuose de l'esquisse (quatre lignes lui suffisent pour créer une microfiction et pour épingler un trait de caractère ou d'époque) et du croquis (Contes glacés, 1974), anticonformiste à la dent dure (cf. sa collaboration, des années durant, au Magazine littéraire, dans la rubrique « le Moi littéraire »), il a fait dans son Dictionnaire des idées revues (1985) un bilan de ses humeurs et de ses admirations.
Liens utiles
- Corpus- Jacques Sternberg- Voltaire- Jean de la bruyere
- Jean de La Bruyère, Les Caractères (1688), Voltaire, Micromégas (1752), Jacques Sternberg, 188 Contes à régler (1988)
- TEXTE D’ETUDE : Jean-Jacques Rousseau, Emile ou De l’Education, 1762, chapitre III
- « Ce que je cherche dans la parole, c’est la réponse de l’Autre » JACQUES LACAN
- Commentaire Composé - Le Lombric, Jacques Roubaud