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Sujet : les comédies du xviii siècle libèrent la parole du valet, celui-ci dit désormais ce qu'il pense et d'abord de ses maîtres.

Publié le 06/10/2018

Extrait du document

comble » nous montre clairement qu'il ne croit pas vraiment au caractère révolutionnaire qu'aurait pu avoir son œuvre. Beaumarchais aurait aussi pu avoir ce ton ironique pour nous tromper mais cela est impossible à savoir.

 

La prise de conscience ainsi que la dénonciation des problèmes de son époque sont un thème majeur dans l' œuvre de Beaumarchais, tout comme la rébellion du valet. Si Beaumarchais arrive à faire entendre ses critiques d'une société où la noblesse avait encore de nombreux privilèges et dont la naissance tracé le destin d'une personne. Dans le mariage de Figaro, pour la première fois un valet se moque de son seigneur, certes Sganarelle dans Don Juan de Molière se moque de son seigneur mais il le fait lorsque celui-ci se trouvait en tort et le fait à voix basse. Les femmes ont aussi un rôle nouveau dans la comédie de Beaumarchais, elles ne sont maintenant plus soumises à leur mari et portent désormais des messages. Suzanne et la Comtesse vont même jusqu'à piéger le Comte en lui donnant rendez vous dans le parc de la propriété.

« fortune dans toutes ses entreprises bien qu’il déploie toute son intelligence et sa ruse pour parvenir à ses fins.

Dans son monologue, même si le spectateur pense que Figaro s’adresse directement à eux, il s’adresse en réalité à la noblesse et à tous ses privilèges qui creusent un fossé social entre lui et elle.

Par le biais de Figaro, Beaumarchais critique ouvertement la noblesse et ses privilèges. Après avoir vu ce qui révolutionnait Figaro, nous allons voir quels sont les effets sur la société ainsi que sa prise de conscience et le rôle de la femme dans la pièce. Le monologue de Figaro nous dévoile les absurdités de sa société ; comme se donner la peine de naitre ou bien comment des individus arrivent à des positions élevées sans forcément être capable d’assurer leurs fonctions.

C’est le cas de Figaro qui devait être calculateur mais qui finalement ne le deviendra pas car un danseur a pris sa place.

Cet exemple montre clairement l’absurdité de la situation, en effet, Figaro était le plus compétent pour remplir la fonction. Enfin, le droit de naitre est un élément fort de l’argumentation de Figaro.

Celui-ci prétend que le Comte n’a eu qu’à se donner la peine de naitre et rien de plus alors que lui, à sa naissance il a dû et se battre pour pouvoir grimper dans l’échelle sociale.

Figaro a tout à fait raison, car le Comte avait un avenir tout tracé, en naissant dans une noble famille, il avait un héritage de valeur.

Alors que Figaro, lui, n’est pas né dans un milieu favorisé, il a dû ruser et user de toute son intelligence pour en arriver là ou il est maintenant, valet d’un noble. Dans le mariage de Figaro, la femme à un rôle très important, en effet, le personnage de Suzanne remet complètement en cause le rôle de la femme.

A plusieurs reprises, on peut voir Suzanne qui domine son futur mari, Figaro.

On pourrait même parler d’un échange des rôles entre le mari et la femme, Suzanne détenant des informations inconnues à Figaro était alors en position de supériorité par rapport à Figaro.

La femme du Comte, aussi change de rôle.

Ce n’est plus la noble dame qui est soumise à son mari mais une femme qui va entrer en rébellion et lutter face à son mari.

On peut alors parler de la fin de son obéissance à l’autorité du mari.

Comme le montre la scène où la Comtesse est enfermée dans sa chambre et qu’elle n’ouvre pas tout de suite à son mari alors fou de rage.

Enfin, pendant la scène de procès, Marceline agira alors comme l’avocate des femmes.

Elle défendra violemment les femmes ainsi que leurs droits. Enfin, malgré le choc et la censure qu’a provoqué Le mariage de Figaro à sa publication, on peut parler d’un impact politique qui reste toutefois limité.

On peut constater que le dénouement ne remet pas en cause la hiérarchie sociale.

Figaro et le Comte se réconcilient et continuent à vivre comme auparavant.

De plus, Beaumarchais se moque des gens qui pensent que son œuvre est subversive dans sa préface.

Son ton ironique lorsqu’il parle de la Bastille, « dans Le Barbier de Séville, je n’avais qu’ébranlé l’Etat, dans ce nouvel essai, plus infâme et plus séditieux, je le renversais de fond en 2. »

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