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synthèse femmes et voyage - Doc. 1 : Margherita Nasi, « Seule ou entre copines… » Le Monde, 2022

Publié le 05/04/2023

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« CORRECTION EXAMEN BLANC NOVEMBRE/DECEMBRE 2022 SUJET VOYAGE IDEES PRINCIPALES RESUMEES : Doc.

1 : Margherita Nasi, « Seule ou entre copines… » Le Monde, 2022 • Jenny Diab a fondé la communauté « Voyager au féminin en sac à dos » pour inviter les femmes à sortir de leur zone de confort et faire ce qu’elles n’auraient jamais cru pouvoir faire.

Comme ce groupe de femmes qui s’initient au motoneige en Laponie. • Le nombre de femmes voyageant seules a récemment triplé en 3 ans, et elles s’essaient sans crainte à des activités originellement masculines.

Ces femmes repoussent leurs limites dans des conditions extrêmes.

Elles apprennent l’autonomie, ou viennent passer une phase difficile de leur vie. • Ces femmes sont pourtant « invisibilisées » en tant que voyageuse.

On les questionne souvent sur la sécurité, alors qu’elles ne se sentent pas en danger même pour les voyageuses les plus expérimentées dans les endroits les plus impressionnants du monde. • Les réseaux sociaux jouent un rôle fédérateur et pratique (organisation) pour la communauté des voyageuses féminines.

On distingue deux tranches d’âge : les très jeunes (autour de 20 ans) et les plus de 45 ans. • En entreprenant ces voyages en solitaire, les femmes bousculent les croyances limitantes des autres générations.

Le voyage est un moyen d’émancipation au féminin. Doc.

2 : Hélène Lisle, « Le voyage solitaire chez les femmes… » Femme actuelle, 2019 • Le voyage en solitaire concerne des femmes de tous profils et de tous âges.

La motivation en est la liberté et l’indépendance, ainsi que le fait d’être autonome et de gagner en confiance en soi. • Il ya beaucoup d’autres motifs sous-jacents, de la simple envie de dépaysement et d’exotisme à la nécessité de faire un deuil.

Il existe une communauté sur les réseaux sociaux, qui sert à éviter les mauvaises expériences en développant l’entraide. • Le voyage est pour les femmes un moyen d’émancipation et de développement personnel.

Cela coïncide avec l’émancipation sociale et économique de la femme dans les sociétés occidentales.

Il existe cependant toujours des réserves quant aux risques encourus, originellement l’apanage des hommes qui partaient à la guerre et qu’on considérait comme des aventuriers. • Le voyage solitaire est malheureusement toujours genré, même si les esprits s’ouvrent comme pour le retardement du mariage ou de la grossesse.

Les voyages sont également facilités en termes de moyens. • Le voyage permet de soulager la charge mentale inhérente à la femme.

C’est une échappatoire, même si le poids de la violence et du harcèlement en dehors du foyer est encore important. Doc.

3 : Lucie Azéma, entretien, Les Inrocks, 2021 • Les femmes qui voyagent se posent des questions que les hommes ne se posent pas, car elles ont appris la peur et la prudence.

Ces questions n’ont pas lieu d’être si un homme ne se les pose pas, car le fait d’être une femme ne pose pas plus de problèmes à l’étranger que chez soi. • Les mises en garde sur le danger du voyage pour la femme sont sexistes.

On la rendrait responsable d’une mésaventure comme on peut la rendre responsable d’un viol. • Voyager est un moyen de se réapproprier sa propre vie et le monde.

En cela, il annule les injonctions patriarcales, et permet à la femme de sortir du carcan et des codes du foyer.

C’est aussi physiquement une libération, les femmes sont plus « naturelles » en voyage. • Les réseaux sociaux et en particulier Instagram donnent encore une vision sexiste du voyage, car la charge esthétique est trop grande par rapport à la mise en valeur de la liberté. • La voyageuse a une image négligée, voire laide.

Elle a longtemps était représentée aux extrêmes, peureuse ou pute.

Elle souffre du cliché d’accompagnatrice fragile de l’homme. • Dans l’imaginaire, le voyage est toujours incarné par une figure masculine, celle de l’aventurier.

Il faut changer le regard qu’on porte sur cette expérience. Doc.

4 : Affiche des films Wild, 2014, et Antoinette dans les Cévennes, 2020. • Deux femmes seules dans des milieux sauvages et hostiles • La 1ère est plutôt « sexy » et casse l’image de la voyageuse pas soignée et sale.

Elle a l’air plutôt sûre d’elle et inspirée. • La 2ème a l’air d’avoir plus de difficultés, mais elle déploie une énergie plutôt masculine pour faire avancer son âne.

Elle semble posséder les ressources nécessaires. • Les deux femmes n’ont pas les attributs féminins habituels, elles cassent les codes de la féminité (pas de maquillage, habillement simple et sportif…) Tableau de confrontation : Doc.1 M.

Nasi, 2022 Jenny Diab a fondé la communauté « Voyager au féminin en sac à dos » pour inviter les femmes à sortir de leur zone de confort et faire ce qu’elles n’auraient jamais cru pouvoir faire.

Comme ce groupe de femmes qui s’initient au Doc.2 H.

Lisle, 2019 Le voyage permet de soulager la charge mentale inhérente à la femme.

C’est une échappatoire, même si le poids de la violence et du harcèlement en dehors du foyer est encore important. Doc.3 L.

Azéma, 2021 La voyageuse a une image négligée, voire laide.

Elle a longtemps était représentée aux extrêmes, peureuse ou pute. Elle souffre du cliché d’accompagnatrice fragile de l’homme. Doc.4 affiches de film, 2014.... »

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