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TERRASSON (Jean)

Publié le 18/05/2019

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TERRASSON (Jean), écrivain français (Lyon 1670-Paris 1750). Prêtre de l'Oratoire, érudit, professeur au Collège de France et académicien, il s'illustra aux côtés des Modernes dans la fameuse Querelle qui les opposait aux partisans de l'Antiquité et édita une Dissertation critique sur l'Iliade d'Homère (1715). Il s'intéressa à l'expérience de Law, qu'il défendit dans Trois Lettres sur le nouveau système de finances (1728) et qui finit par le ruiner. Son titre le plus célèbre est Séthos, histoire ou Vie tirée des monuments, anecdotes de l'ancienne

 

Égypte (1731), qui raconte les aventures et les voyages autour du monde antique d'un jeune prince égyptien conçu sur le modèle du Télémaque de Fénelon.

« TERRASSON Jean, abbé (1670-1750).

Écrivain né à Lyon.

Fils d'un mag istrat, il quitta la vie ecclésiastique pour une brillante carrière d'érudit et de lenré : Acadé­ mie des sciences ( 1707), Collège royal, où il enseigna la philosophie grecque et latine (1721) , Académie française ( 1 732).

Prenant le parti de La Motte et des Modernes dans la « Querelle », sa Dissertation critique sur « l'lliade » d'Homère (1715), suivie d'une Addition (1716), l'avait fait connaî t re du grand public.

Son but: définir les règ l es d'une« poét ique fondée sur la raison », règles ignorées par le poème homérique, qu'il s'agisse de son sujet (une « inaction » ), de son plan , de sa narration redondante et rétrospective, de sa concep tion du merveil­ leux (Terrasson accuse celui -ci de défier la vraisem­ bla nce!), de son style, dont certaines figures dénotent un e imagi natio n «dérangée» .

Sans oublier l'immoralité des dieux et des héros ...

L es défauts du texte d'Homère, tout comme l'avèneme n t d'une mét ho d e qui a permis de les décele r, sont autant de preuves d'un progrès de l'espri t humain, et cette D issert ation rigoureuse et pas­ sio nnée conclut à l'infériorit é de l'Ili ade face au Téléma­ que de Fé n elon (1699), «che f-d'œuvre de la r aison et de la morale poétique».

Un mo dèle dont il se souviendra pour son roman Séthos (1731): initié aux mystères d'I sis, le prince de Memphi s Séthos a tiré des épreuves su bies non pas une foi, mais ces « principes constants et éclairés» qui font seuls la vertu des âmes d'élite, même si pour le commun demeure efficace une religion purgée toutefois de ses «sup erstitions cruelles ».

Illus trant. »

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