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THARAUD Ernest, dit Jérôme

Publié le 14/10/2018

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THARAUD Ernest, dit Jérôme (1874-1953), et Charles, dit Jean (1877-1952). Hommes de lettres, Ernest et Charles Tharaud, fils d’un notaire de Saint-Junien (Haute-Vienne), firent leurs études au lycée d’Angou-lême. Puis Ernest réussit le concours d’entrcc à l’École normale supérieure, où il fut le condisciple de Charles Péguy, avant d’être nommé lecteur à l’université de Budapest; quant à Charles, il devint le secrétaire de Maurice Barrés. Les deux frères voyagèrent abondamment à travers l’Europe, ainsi qu’au Maroc, où ils suivirent Lyautey, et ils débutèrent par des reportages publiés dans les Cahiers de la Quinzaine de Charles Péguy. Leur carrière littéraire commence véritablement avec un roman, Dingley, l'illustre écrivain (1902), pour lequel ils reçoivent en 1906 le prix Goncourt et qui va leur conférer la célébrité. Ils écriront en collaboration une grande quantité d’ouvrages, l’un rédigeant d’un premier jet, au gré de son inspiration, l’autre révisant et corrigeant après coup. Ils furent élus à l’Académie française, Jérôme en 1938 et Jean en 1946.

 

Leur œuvre se compose surtout de récits de voyage dans les pays d’Afrique du Nord et en Palestine : la Fête arabe (1912), Rabat ou les Heures marocaines (1918), Marrakech ou les Seigneurs de l'Atlas (1920), le Chemin de Damas (1923), VAn prochain à Jérusalem (1924), Fez ou les Bourgeois de VIslam (1930), les Cavaliers d'Allah (1935). Ils laissèrent aussi quelques écrits romanesques dont Dingley, l'illustre écrivain, sorte de roman d’actualité relatant la guerre des Boers, mais surtout la Maîtresse servante (1911), étude sociale et psychologique, dans la veine des romans naturalistes, d’une grande famille du Limousin; enfin, dans Notre cher Péguy (1926) et Mes années chez Barrés (1928), ils rassemblèrent leurs souvenirs sur ces deux écrivains.

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