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theatre

Publié le 31/03/2014

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  Analyse d’ HORACE de Corneille Acte III Scènes 1,2,3,4,5 Résumé des scènes : Scène 1 – Sabine Monologue de Sabine qui se lamente à propos de la situation dans laquelle la fortune la plongée. Elle s’interroge sur son devoir et cherche à savoir pour qui prendre parti : ses frères ou son mari ? Scène 2 – Sabine, Julie Coup de théâtre, Julie vient apprendre à Sabine que le combat est momentanément suspendu suite à...
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« le “ Mythe de la Caverne ” Celui qui se contente de voir reste enfermé – prisonnier dit Platon – de la « r éalit é sensible   »,   celle qui s’adresse  à nos 5 sens, notre sensibilit é, nos sensations,  émotions, et celle qui est  à l’origine de nos croyances   fausses et nos opinions imm édiates. Alors que chacun peut apprendre  à penser c àd à analyser,  à concevoir, c àd à «   voir par   l’esprit   », par l’intelligence de l’analyse, et c’est seulement  à cette condition que l’on acc ède  à la r éalit é authentique : la   «   r éalit é intelligible   », c àd celle que nous comprenons de fa çon v éritable, que ns pouvons expliquer, et nommer. 2.

Le savoir pr écède l’exp érience        : il faut avoir l’id ée, établir des hypoth èses        ; l’exp érience n’aidant qu’ à savoir      laquelle est la bonne. De plus, les sens peuvent  être trompeurs        :     Descartes    D ans la premi ère  M éditation m étaphysique   «   Tout ce que j’ai re çu jusqu’ à pr ésent pour le plus vrai et assur é, je l’ai appris des   sens ou par les sens   : or j’ai quelquefois  éprouv é que ces sens  étaient trompeurs, et il est de la prudence de ne se fier jamais   enti èrement  à ceux qui nous ont une fois tromp és.

  » .

La distinction entre la chose qui pense et les objets  étendus a amen é   Descartes  à utiliser un terme pour renvoyer de fa çon g énérale  à l'ensemble de objets sur lesquels porte la pens ée : ce terme   sera celui d'id ées. Contrairement  à ce que fait le langage courant, o ù le terme "id ée" est g énéralement utilis é pour d éfinir   certaines op érations intellectuelles parmi d'autres. Pour Descartes dire que je vois un chat, c'est dire que j'ai en moi l'id ée   d'un chat, et la question se pose : quelle est l'origine de cette id ée ? Sont simples les id ées qui nous viennent directement des   sens ou de la r éflexion.  III.

Finalement, pour savoir et construire un v éritable savoir, il faut m êler exp érience et   r éflexion (raison), un dialogue entre esprit et vue 1.

La critique de Kant        : la synth èse kantienne    Pour Kant,  le rationalisme et l'empirisme ont  à la fois raison et tort  : l'exp érience est  à l'origine de notre connaissance et notre   raison seulement de l'analyse. L'espace et le temps, les deux formes a priori de la sensibilit é de l'homme, pr écèdent toute   exp érience. Ils sont des  éléments constitutifs de l'homme et non du monde.  Si la conscience est form ée à partir des choses, celles­ ci sont  à leur tour form ées  à partir de la conscience  (la "r évolution copernicienne" de Kant). Kant pense que l'on peut sentir et   d émontrer les lois naturelles car c'est notre facult é de connaitre qui organise la connaissance et non point des objets qui la   d étermine. • d'un cot é les choses ext érieures que nous ne pouvons pas connaitre avant d'en avoir fait l'exp érience   : la mati ère de la   connaissance • de l'autre les caract éristiques de la raison humaine comme de concevoir chaque  événement dans l'espace et le temps ou   encore de le situer dans un rapport de cause  à effet   : la forme de la connaissance.  Finalement,  Kant r éconcilie le rationalisme et l'empirisme  :  l'homme est un  être sensible  (causalit é, pas libre)  et  dou é de   raison  (libre). "Nous appartenons au monde tel qu'il est". Il y a cependant des limites  à la raison. 2.

La d émarche exp érimentable de Claude Bernard    .  Voir c’est bien, mais ce n’est pas suffisant.

 Claude Bernard dit que ‘l’observateur  écoute la nature   ; l’exp érimentateur l’interroge   et la force  à se d évoiler   »  La vue est n écessaire, elle est incluse dans le protocole qui m ène au savoir. Mais il y a d’autres  étapes   qui sont qu’elle ne suffit pas  à construire un r éel savoir  à elle seule. Le 19 è me  si ècle  également nous a livr é ces expositions tr ès pr écises de la m éthode exp érimentale, comme Claude Bernard dans   son  Introduction  à l’étude de la m édecine exp érimentale , qui est une proclamation tr ès nette des exigences de l’exp érimentation. Apr ès avoir fait des d écouvertes importantes en biologie, Claude Bernard s’est finalement demand é comment il fallait   rationnellement s’y prendre pour faire des d écouvertes. Le concept de m éthode exp érimentale a  été forg é, pour penser   l’interaction de l’esprit et de l’exp érience dans la science. Pour lui, l’exp érience se d écompose en plusieurs  étapes,   rigoureusement d écrites dans son ouvrage   : la constatation, puis la suggestion d’une id ée qui expliquerait le ph énom ène, et enfin,   l’exp érimentateur cherche  à infirmer ou confirmer l’hypoth èse avanc ée.  En fonction des disciplines, l’exp érience scientifique   peut utiliser un t émoin afin d’effectuer des comparaisons. Il s’agit de faire varier des param ètres, d’ éliminer tout ce qui rel ève du   hasard, tout ce qui pourrait alt érer l’observation. Conclusion        :   Si des courants de pens ée comme l’empirisme donne  à la vue le seul r ôle d’av ènement au savoir, via les exp ériences et les sens   ; il   semble pourtant  évident qu’elle ne suffit pas   : m ême avant  Newton , tout le monde voyait les pommes tomber du ciel, mais seul lui   s’est demand é d’o ù cela venait, seul lui s’est interrog é sur les raisons de ces  chutes. Il est donc  évident qu’il faut avant tout une  . »

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