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Thérèse Raquin, Emile Zola

Publié le 28/09/2013

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Description des environs de la mercerie, du Pont-Neuf. Présentation de Madame Raquin, de Thérèse, du chat François, de la chétivité de Camille et de leurs habitudes respectives. (Raconte des événements passés.) Madame Raquin est une mère étouffant Camille de soins. Il y a seize ans de cela, le frère de Madame Raquin, le capitaine Degans, lui apporta une petite fille alors âgée de 2ans venant d'Algérie et née à Oran : Thérèse. Thérèse, de nature forte à cause de son origine africaine, ne s'est jamais habituée à la vie dorlotée imposée par Madame Raquin. Elle a une santé de fer, ce qui la distingue de son cousin Camille qui connait de nombreuses maladies lors de son enfance. C'est pour cela qu'elle est toujours silencieuse, calme, indifférente, apathique malgré sa nature fougueuse. Mme Raquin souhaite pour son fils de se marier avec sa nièce Thérèse. (Raconte des événements passés). Thérèse se marie avec Camille, leur vie est toujours aussi dépourvue de sentiments. Les Raquin, alors à Vernon, s'installent à Paris, rue du Pont-Neuf. Camille trouve un emploi dans l'administration des chemins de fer d'Orléans tandis que Thérèse et Mme Raquin tiennent un petit commerce. (Raconte des événements du passés et des habitudes qui continuent au présent). Le jeudi soir, les Raquin reçoivent de la visite : Michaud, un ancien commissaire de police, son fils Olivier, un garçon de trente ans qui travaille à la préfecture de police et sa femme Suzanne, Grivet, un vieil employé du chemin de fer d'Orléans. Ces soirées, où l'on joue aux dominos, sont très pénibles à Thérèse. Camille introduit son camarade d'enfance Laurent dans la famille Raquin. Laurent a fait de la peinture et décide de faire le portrait de Camille. Thérèse est troublée par Laurent. Laurent revient presque chaque soir chez les Raquin, continue le portrait et le termine. Il est raté mais tout le monde s'extasie devant cette « réussite «. Laurent, attiré par Thérèse, se laisse soudainement, dans un moment où ils sont seuls, aller à sa pulsion sexuelle primitive et accomplit l'acte, qui fut « silencieux et brutal «. Laurent et Thérèse se fixent des rendez-vous où ils s'adonnent à leur passion. Thérèse évoque l'erreur de son mariage avec Camille. Les deux amants plaisantent le stoïcisme du chat, François, lorsque ce dernier les regarde. Laurent fait excellente impression lors des soirées du jeudi, en compagnie de Grivet et Michaud. Les deux amants continuent leurs rendez-vous secrets. Cela dure 8 mois. Laurent se fait menacer de renvoi de son poste aux chemins de fer d'Orléans pour cause d'absentéisme. Les amants trouvent la présence de Camille gênante pour la bonne et libre expression de leur passion réciproque. Troubles dans les rapports des amants : ils ne se voient presque plus parce que la présence de cet être chétif qu'est Camille les gêne. Une solution au problème qu'est Camille s'impose aux esprits des deux amants : le meurtre. Parfois Camille et Thérèse partent se promener le dimanche. Un dimanche, Laurent se joint à eux et ils partent pour Saint-Ouen. Laurent est poussé par l'envie de tuer Camille, il veut faire croire à un accident. Ainsi ils vont les trois faire un tour en barque sur la Seine. Laurent pousse à l'eau Camille, ce ...
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« 18) Les deux amants sont plus que jamais hantés par le « spectre » de Camille. Ils s’imaginent que si ils peuvent dormir ensemble,  à deux ils auront la force de   r ésister  à ces hallucinations et donc s’en lib éreront. Ils essayent donc de faire en sorte que leur mariage soit une proposition qui n’ émane non pas d’eux, mais d’une tierce   personne, pour dissiper tout soup çon hypoth étique. 19) Th érèse affecte un air horriblement triste aux r éceptions du jeudi soir, au point o ù Michaud en arrive  à proposer  à Madame Raquin, qui d ésesp ère devant la   triste mine de Th érèse, le mariage entre Laurent et Th érèse. Le mariage est d écidé. 20) Th érèse et Laurent se marient. La morsure de Camille torture plus que jamais Laurent. Les deux  époux croient que le « spectre » de Camille ne les hantera   plus dans leurs nuits. 21) Premi ère nuit : la nuit de noces. Th érèse et Laurent n’ éprouvent plus aucune passion mutuelle. Ils n’arrivent pas  à parler d’un autre sujet que de Camille. Le   portrait que Laurent a fait de Camille les terrorise ; ils croient que Camille revit  à travers son portrait et les observe. Ils n’arrivent pas  à dormir de la nuit, terroris és. 22) Les nuits suivantes sont encore plus cruelles : la hantise de Camille s’accro ît encore, les deux  époux passent des nuits encore plus atroces qu’avant leur   mariage. 23) Les  époux se d étestent car leur mariage n’a pas r ésolu l’obsession de Camille et l’a, au contraire, encore accru. Les nuits deviennent toujours plus   insupportables. 24) Le seul moyen pour les  époux d’ échapper  à leur hantise est la compagnie, sous la forme des r éceptions du jeudi soir, ou de s’occuper de Madame Raquin, qui   croit, de m ême que Grivet et Michaud, au bonheur parfait de Laurent et Th érèse. 25) Apr ès 4 mois. Laurent quitte son travail au chemin de fer d’Orl éans et loue un atelier de peinture. Ses tableaux, des portraits, ressemblent tous  à Camille.

  D ésespoir de Laurent. Madame Raquin devient peu  à peu paralytique. 26) Madame Raquin devient totalement paralytique : elle ne peut m ême plus parler. D ésespoir des  époux, pour qui la pr ésence de Madame Raquin d étournait leur   esprit de Camille. Les deux  époux, qui se ha ïssent et se battent, se laissent aller en pr ésence de Madame Raquin et celle­ci comprend que la mort de son fils  était un   meurtre pr émédité par Laurent. 27) Un jeudi soir, Madame Raquin, au prix d’un effort supr ême, veut d énoncer sur un bout de papier le meurtre de Laurent. Malheureusement elle n’arrive pas  à   terminer la phrase, qui donne « Th érèse et Laurent ont... ». Grivet et Michaud interpr ètent la phrase de la mani ère suivante : « Th érèse et Laurent ont bien soin de moi. » 28) Th érèse et Laurent se rejettent mutuellement la responsabilit é du crime. Ils se ha ïssent plus que jamais. 29) Th érèse essaye de trouver un rem ède  à la hantise de Camille en se culpabilisant et en s’humiliant devant Madame Raquin. 30) La boutique perd toute sa client èle. Th érèse, enceinte, pr ésente son ventre une fois que son mari la bat ; elle ne veut pas de cet enfant. Elle accouche d’un   mort­n é. Th érèse se met  à sortir le soir. Laurent est persuad é qu’elle va les d énoncer. 31) Laurent espionne sa femme et comprend qu’elle se donne  à d’autres hommes. Il est soulag é de savoir qu’elle ne veut pas les d énoncer. Laurent veut entamer   le capital des Raquin. Il parvient  à recevoir de l’argent de Th érèse (Madame Raquin, par prudence, avait fait inscrire la fortune au nom de sa fille) et mena çant de les   d énoncer. Les deux  époux se ha ïssent trop. Chacun  élabore ind épendamment le meurtre pr émédité de l’autre. 32) Un jeudi soir, au moment de se coucher, les deux  époux mettent leur plan criminel  à exécution. Mais Laurent aper çoit le couteau dont Th érèse voulait se servir,   et Th érèse a vu Laurent verser du poison dans son verre d’eau. Consternation, les  époux  éclatent en sanglots et se demandent comment ils ont pu en arriver l à. Ils   d écident de se suicider en buvant le poison de Laurent. Ils tombent, foudroy és, sous le regard aigu et satisfait de Madame Raquin. Cours r ésum é   :  Th érèse Raquin se d éroule dans le Paris mondain de la fin du 19 ème si ècle. Emile Zola nous raconte l’histoire d’une famille domin ée par Madame   Raquin. Ce dernier pr éside aux destin ées de son fils, Camille, et de sa ni èce, Th érèse, en les mariant contre leur gr é. Tr ès vite, Th érèse aura un amant, Laurent, avec   lequel elle d écidera de tuer Camille dans un «   accident   ». Une fois leur m éfait accompli, les deux amants se marieront mais, hant és par ce meurtre, le couple sombre   rapidement. Les disputes sont nombreuses et ils avouent m ême leur m éfait  à une madame Raquin paralys ée qui ne pourra jamais les faire accuser, incapable de parler et   de bouger. Th érèse et Laurent finissent par ce ha ïr au point de projeter l’assassinat de l’autre. En d écouvrant cela, ils se suicident ensemble sous les yeux de la vieille   dame, savourant ainsi sa vengeance.. »

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