Corpus Thérèse Raquin Emile Zola, La Condition Humaine André Malraux, L’étranger Albert Camus
Publié le 22/05/2014
Extrait du document
«
nature : «En face, se dressait le grand massif» l.2 puis par la suite une personnification de celle-ci : «Les rayons
pâlissent dans l'air frissonnant, les arbres vieillis jettent leurs feuilles.» l.6.
La condition humaine ne parle en
termes de nature que de la lumière, une lumière artificielle puisqu'elle provient d'un building : «La seule lumière
venait du building» l.6.
Cette lumière est en opposition avec les lumières présentes dans les textes autres
textes de Zola et Camus qui sont des lumières naturelles qui proviennent du soleil, on assiste d'ailleurs au
coucher de soleil dans le premier passage, qui donne un cadre merveilleux au texte : «Ils regardaient les
dernières lueurs quitter les hautes branches».
Dans ces trois extraits la nature n'est pas perçue de la même manière par le lecteur.
En effet dans le texte de
Camus, la nature semble belle et chaude, «bruit des vagues», «soleil», «sable», «océan», «mer», «horizon»,
seuls les sentiments et les pensées du personnage Meursault sont négatives.
Nous pouvons remarquer un
contraste entre la perception par le lecteur d'un paysage agréable et les pensées du personnage.
Dans le texte
Thérèse Raquin, nous remarquons une personnification de la nature : «Les rayons pâlissent dans l'air
frissonnant, les arbres vieillis jettent leurs feuilles.» l.6.
Nous pouvons comparer ce texte avec La Condition
Humaine où on rencontre aussi un environnement froid et inquiétant.
En effet dans le premier texte, la nature
est "d'un brun sombre taché de gris" l.2, on nous décrit également du "brouillard" l.14.
De même chez Malraux,
où seule une" électricité pâle" vient percer une "nuit où le temps n'existait plus".
Cette nuit est même qualifiée
comme "écrasée d'angoisse" à la ligne 20.
Camus fait également une personnification de la nature : «Le ciel
s'ouvrait [...] pour laisser pleuvoir du feu».
Ces personnifications permettent au lecteur de se sentir plus proche
de la nature et donc de l'environnement qui entoure les personnages, ainsi il s'identifie plus facilement à
ceux-ci.
Les 4 éléments de la nature sont également utilisés dans ce texte L'étranger, ce qui fait prendre
conscience au lecteur de la puissance de cette dernière : « Le bruit des vagues » l.6 pour l'eau, « La brûlure du
soleil » l.14 pour le feu, « le ciel s'ouvrait » l.28 pour l'air, et « le même sable » l.7 pour la terre.
Ce corpus de trois textes montre que les univers créés par les auteurs grâce à la description présentent des
contrastes, mais ils évoquent tous des scènes de meurtres.
Ces scènes se déroulent dans une nature
inquiétante dans La Condition humaine et Thérèse Raquin : dans le premier la description de la lumière donne
une impression d'un lieu peu rassurant : nous pouvons dire que le paysage a le pressentiment d'une mort.
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