THÉRIVE André, pseudonyme de Roger Puthoste

 

(1891-1967). Après avoir passé son agrégation des lettres, Roger Puthoste enseigna durant quelques années, puis, sous le nom d’André Thérive, se voua à la littérature, exerçant une activité de critique et de romancier. En 1929, il fut appelé, au Temps, à tenir le feuilleton de critique littéraire en remplacement de Paul Souday. Son œuvre très variée comporte de nombreux romans depuis rExpatrié (1921), le Plus Grand Péché (1924), qui obtint le prix Balzac, le Charbon ardent (1929), première œuvre d’un « cycle populiste », jusqu’à VHomme fidèle (1963), le Baron de paille (1965); des essais critiques : Opinions littéraires (1925), le Retour d'Amazan ou Une histoire des lettres françaises (1920), Essai sur Abel Hermant (1926), Querelles de langage (1929-1940), Libre Histoire de la langue française (1954); des souvenirs, l'Envers du décor 1940-1944 (1948); des biographies, Saint Vincent de Paul (1941), Clotilde de Vaux ou la Déesse morte (1957). A quoi il convient d’ajouter de pertinentes préfaces (au Francion de Sorel, en 1922; aux lettres de Guy Patin, en 1927; aux poèmes d’Alibert, en 1929, etc.), une Anthologie classique des anciens poètes grecs (1934), et des sortes de pastiches : Lettres parisiennes sur les divertissements et F amour (1930), Supplément aux « Caractères » de La Bruyère (1930).