travail 99 francs

« français; on peut parler de métissage stylistique lorsque le roman alterne entre une narration traditionnelle et un scénario de publicité. 5- La réponse est non, car la narration oscille constamment entre le «réel» et la fiction.

Le livre s'inspire clairement de la biographie de Beigbeder (qui a occupé le même emploie que son alter-ego, Octave, dans une agence de publicité), mais ces événements «réels» sont constamment modifiés par la fiction, si bien que l'on en vient à se douter de la véracité de ce qui est raconté. 6- L'idéal du personnage principal évolue au fil du roman.

au début, Octove s'imagine que la vie qu'il mène est parfaite: emploi très bien payé, renommée, possessions matérielles luxueuses, sexualité débridée.

Il est conscient de son statut social et cela l'amène à traiter les autres avec suffisance et condescendance.

Ultimement, cette attitude hautaine le mène à sa perte lorsqu'il voit que sa vie «idéale» n'est qu'un leurre, que tout ce qui l'entoure n'est qu'illusion et superficialité.

Il change donc son idéal, et développe une vision plus humaniste. 7- Cette question constitue la suite logique de la première.

Les exemples sont nombreux: chaque fois qu'Octave montre comment la publicité influence les comportements des individus, chaque fois qu'il nous décrit l'ampleur de ses possession matérielles. 8- Le désespoir de la société contemporaine est souvent transposé, dans le roman, dans une envie irrépressible de consommer.

Ceci prend plusieurs formes, car la consommation ne s'arrête pas seulement aux possessions matérielles, mais rejoint aussi le sexe, la drogue, même les relations interpersonnelles, dans lesquelles les «amis» sont vus. »