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Travail d'invention : écrire à la manière de Céline

Publié le 20/02/2013

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  Mais qu'est-ce que je faisais là ?... J'étais ici pour me battre ? C'était pas à moi qui fallait demander ça !... Peureux et lâche que j'étais, moi... Il fallait que je parle au colonel Kouradroit, que je lui explique ma vision de la guerre, qu'il m'explique la sienne, pourquoi il restait là, aussi déterminé ? Mais à ce moment là, un petit soldat arriva, pour parler au colonel. Finalement, heureusement qu'il était arrivé ce soldat Moupeurde, ça m'avait bien évité une ridicule démonstration de mon point de vue devant le colonel !... J'avais échappé à son espèce de regard d'acier, qui m'aurait transpercé mes deux mirettes. Mais quand même, ce n'était pas non plus ce que je voulais qu'il lui arrive au petit soldat, il m'avait l'air bien...
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« j'ai été envoyé ici en reconnaissance, je faillirai pas à ma tâche, retournez-donc dire au maréchal que j'ai pas peur de ces Allemands", affirma donc le colonel avec aplomb.

"Mais je vous dis qu..." commença le soldat.

Et puis ce fut tout.

Un obus tomba sur eux.

BOUM ! Un bruit, et ce fut réglé, ça mit tout le monde d'accord.

Ça y est, que je me disais, c'est réglé et enterré.

Ça leur aura éviter de parlementer encore longtemps !...

Mais c'était donc foutu pour eux ?...

Pour ces deux petits français pas si différents finalement que les petits allemands d'en face ?...

Mes deux camarades sur le bas-côté, faisant la grimace, ça me donnait la gerbe.

Mais ce n'était donc pas fini ? Toutes ces chamailleries entre les pays ! Ça nous pourrira tous, vous verrez...

Nous sommes sur la bonne voie ! vous diront-ils...

Mais sur quelle voie ? La voie de la paix ? Sûrement pas !...

Cet obus les avait sinistrement éclatés.

C'était bien facile de nous larguer une patate sans même nous voir, pour eux les ennemis, quelle déshumanisation de la guerre...

Quel bruit assourdissant c'était !...

Et quelle fumée !...

Elle me rentrait par les narines et passait par mon cerveau cette féroce fumée...

Mes pauvres camarades, j'étais pas à plaindre... Donc à chaque fois qu'on nous disait "Machin est mort par un obus !" c'était ça qui arrivait ?...

C'est bien déplorable...

J'avais plus qu'à partir dare-dare avant qu'un autre obus s'éclate sur moi.

Et je me suis enfoncé dans les bois à la recherche d'un je-ne-sais-quoi...

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