Devoir de Philosophie

TRESSAN, Louis Élisabeth de La Vergne, comte de (vie et oeuvre)

Publié le 08/11/2018

Extrait du document

TRESSAN, Louis Élisabeth de La Vergne, comte de (1705-1783). Né au Mans dans une famille aristocratique, il fréquenta dans sa jeunesse les salons de Mmes de Lambert et de Tencin, devint un familier de la reine Marie Leszczynska et du roi Stanislas, tout en menant une carrière diplomatique et militaire. Son Essai sur le fluide électrique (connu vers 1747, publié en 1786), lui valut la considération des milieux scientifiques. Ce « philosophe » prudent réfuta l'Homme-machine de La Mettrie (1748), louvoya entre d’Alembert et Palissot, auteur du Cercle (1755), lors du scandale provoqué par ce pamphlet anti-philosophique, qu’il dénonça pourtant comme une « odieuse licence » dans son article parade de l’Encyclopédie : traçant l’historique du genre, Tressan cite Pathelin et manifeste une culture médiéviste plus évidente encore dans la Bibliothèque universelle des romans [voir cet article] à laquelle il collabore dès 1776. Ses « extraits » de romans du Moyen Age ou de cadre médiéval, ses « traductions » de l’Arioste ouvrirent l’Académie française (1780) à l’« enchanteur véritable qui a ressuscité le preux Amadis » (La Harpe). Cet Ama-dis, une « traduction libre », parut en 1779, avec le Roman de la Rose, après Tristan et Arthur de Bretagne (1776), Flores et Blanchefleur (1777), Cléomadès et Huon de Bordeaux (1778), et avant le Petit Jehan de Saintré (1780).

Liens utiles