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VAUQUELIN (Nicolas)

Publié le 20/05/2019

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VAUQUELIN (Nicolas), seigneur des Yveteaux, écrivain français (La Fres-naye-au Sauvage, près de Falaise, 1567 - Brianval, près de Meaux, 1649). Fils de Vauquelin de La Fresnaye, il fut précepteur du duc de Vendôme (pour qui il écrivit en 1604 son Institution du prince), puis du Dauphin, fils de Henri IV. Disgracié pour son indépendance d'esprit, il se retira dans son domaine du faubourg Saint-Germain où il se costumait volontiers en berger extravagant, voire en faune. Les libertins virent un de leurs maîtres en cet épicurien sceptique et dilettante. Ses poésies furent publiées anonymement en 1606 : l'amour y est peint comme une passion exigeante et douloureuse, la vie comme une parade et un combat, trop dépourvue de l'harmonie que Vauquelin recherchait dans la musique.

« VAUQUELIN Nicolas, seigneur des Yvetaux (1567-1649).

Issu d'une famille honorable (il est le fils du poète Vauquelin de La Fresnaye), ayant reçu une excellente éducation, Nicolas Vauquelin ne s'est pas immortalisé par des œuvres d'une grande importance littéraire.

Mais il fut le précepteur du jeune Louis XIII et, à ce titre, joua un rôle notable à la cour de Henri IV.

Plus tard, ses contemporains le rendirent célèbre malgré lui en ironisant sur ses aventures amoureuses.

Le jeune Vauquelin occupa d'abord une charge impor­ tante, héritée de son père, dans la magistrature à Caen.

li fut lieutenant général du bailli de 1595 à 1600.

Mais il brûlait de se rendre à la Cour, et il y fut introduit par le maréchal d'Estrées.

Il sut plaire à Henri IV, qui le nomma très vite précepteur du duc de Vendôme, puis du Dauphin, malgré l'opposition de la reine et la jalousie des courtisans (1609).

Il jouissait d'un certain pouvoir à la Cour, et ce fut lui, par exemple, qui introduisit Mal­ herbe auprès du roi.

Cependant, on raillait les insuffisan­ ces du précepteur, on critiquait ses mœurs.

Il faut dire qu'il ne professait guère de sentiments religieux, et qu'il était surveillé par les envoyés du pape.

U tomba en dis­ grâce et fut renvoyé dès la mort de Henri IV.

Il s'installa alors au faubourg Saint-Germain et défraya la chronique galante en menant une vie fantaisiste et raffinée en com­ pagnie d'un couple, les Du Puy, dont l'épouse ne le quittait guère.

L'œuvre de Nicolas Vauquelin est surtout liée aux circonstances.

Il publie des Harangues (1595) quand il est magistrat, des vers galants ou de commande quand il est courtisan.

En 1604, il publie l'Institution du prince.

Il confie ses vers à divers collecteurs de poésie et ne publie -en 1606 -qu'un petit Recueil, destiné à quel­ ques amis.

Georges Mongrédien dit de son œuvre qu'elle est « un exemple frappant de l'influence desséchante des réformes de Malherbe sur les petits poètes dont l'inspira­ tion n'était pas la principale qualité.

De beaux vers bien polis, bien roides, bien réguliers et ternes, mais plus rien de la souplesse, du relief ni de l'originaaité des vers du xvie siècle >>.

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