Verlaine questions sur "il pleure dans mon cœur..."

« Il pleure dans mon cœur...-Paul Verlaine 1.

Comment s'exprime la mélancolie du poème ? (du point de vu de la musicalité). La mélancolie du poème s'exprime avec le rythme et la musicalité de celui-ci.

En effet, l'enjambement permet aux hexasyllabes de former un alexandrin sur deux vers.

Cela donne un effet de longueur mais aussi de régularité dans tout le poème.

On entend un rythme régulier, monotone, ce qui renvoie aux sentiments du sujet lyrique.

Tout paraît neutre, voire sans émotion, on perçoit un côté robotique à la structure.

Cette musicalité met en parallèle la mélancolie du poème puisque elle est monotone, émane une profonde tristesse qui peut résulter d'un manque de vivacité, de mouvement brusque.

Le champs lexical de la peine : « pleure »(v-1), « langueur »(v-3), « s'ennuie » (v-7), « s’écœure »'v-10), « deuil » (v-12), « peine » (v-16) accentue la mélancolie du poème mais aussi son lyrisme.

On peut faire un rapprochement entre les deux notions puisque pour les romantiques, le lyrisme s'accompagne des sentiments profonds et mélancoliques.

On remarque que chaque strophe commence et se termine par le même mot : La première strophe « cœur », la deuxième « pluie », la troisième « raison », et la quatrième « peine ».

Cet encadrement de chaque strophe permet de comprendre la progression du sujet lyrique, d'abord il se trouve dans un mal être, quelque chose ne va pas dans son cœur, puis, la pluie devient un élément de soulagement permettant de quitter l'ennuie pour un court moment, ensuite il réalise qu'il n'y a pas de raison à son mal être, et enfin, cela le met encore plus dans la peine. 2.

Quel est l'état d'esprit du poète dans ce poème ? Dans ce poème, le poète est englouti par un sentiment profond de tristesse, de mélancolie.

Il ne se nomme jamais à la première personne mais il est bien présent grâce au déterminant possessif « mon cœur » (v-1), il s'agit bien de ses sentiments.

Or, les poèmes lyriques se caractérisent pas un sujet lyrique.

Le « Ô » lyrique est répété à deux reprises dans la deuxième strophe, au premier et dernier vers de celle-ci.

Ils servent dans cette strophe à exprimer un sentiment d'apaisement.

Ce qui paraît contradictoire avec le reste du poème.

En effet, le sujet lyrique est épris d'un sentiment de vide, d’ennui et pourtant, pendant un court moment, il trouve de l'apaisement dans le bruit de la pluie.

La comparaison « Il pleut dans mon cœur comme il pleut sur la ville » (v-1) atteste de son état d'esprit négatif, on peut penser qu'il est en train de pleurer ce qui ferait du cœur une représentation de luimême.

Or, une analogie entre le cœur et la.... »