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Vers une civilisation du loisir ?

Publié le 12/02/2011

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• Le sujet proposé est le titre du livre de Joffre Dumazedier    • Importance sans cesse accrue de réflexions sociologiques sur le loisir depuis 1950 et plus encore depuis 1960.    • Il existe même des groupes de travail de plus en plus nombreux à citer sur ce point tels entre autres :    — le groupe de Sociologie du Loisir et de Culture populaire,    — ou l'Association Peuple et Culture.    • Y sont étudiés :    — I. L'évolution de notre société.    — II. Si cette évolution conduit à une civilisation nouvelle celle du loisir ?...   

« presque — d'un certain «bagage» de connaissances est «le passage du travail au loisir».

Pour certains, tel H.Lefebvre (La Vie quotidienne dans le monde moderne), ce serait même la grande mutation d'aujourd'hui. • Définition des loisirs : activités hors travail. • La notion de loisirs intervient à partir du moment où les membres d'une société sont soumis à des thèmes culturels«qui ne peuvent plus se comprendre à partir de l'expérience vécue, professionnelle et sociale de ses membres» (A.Touraine, La Société post-industrielle). • Donc — comme l'analyse le même A.

Touraine — l'enracinement des loisirs dans l'expérience sociale vécue(sociétés précédentes) supprime la notion de dissociation des loisirs comme un phénomène autonome (sociétéactuelle). • Les loisirs sont devenus une des bases de notre civilisation industrielle évoluée (qui correspond à une société detype citadin, urbanisé, où les individus sont mêlés à toutes sortes d'autres communautés que la sienne). • Comme les rôles de chacun sont de plus en plus délimités, de longs moments disponibles sont libérés pour lesloisirs. • De plus les mass média, moyens modernes de diffusion, déterminent et manipulent la civilisation moderne nouvelle,soumettent et risquent de rendre passifs les individus. • Les répétitions agressives des radios, T.V., magazines, publicité et autres poussent les gens à penser à leursvacances toute l'année. • D'où un premier type de loisirs que les sociologues actuels ont coutume d'appeler «loisirs passifs», i.e.

soumis à laproduction de masse, malaxés, conditionnés par la pénétration — bien plus forte dans la vie familiale que dans letravail — des mass média qui commercialisent les loisirs. • Cependant « les jeux ne sont pas faits » encore (Dumazedier) — d'autant plus que la crise amorcée risque de lesstopper ou de les entraver. • Rien ne permet d'affirmer sans réserves que « la modernité entre de façon évidente dans l'ère des loisirs»(Lefebvre).

Car la société, dite de loisirs, est toujours à l'état transitoire, puisqu'elle n'a pas encore engendré defaçon solide ses valeurs propres. • Aussi le loisir demeure-t-il encore souvent plutôt un désir de libération hors de « tout caractère de nécessité etd'obligation» (Dumazedier) et n'est pas vraiment un total «style» véritable. • La preuve en est que la masse humaine ne réalise que très partiellement ce que les sociologues dénomment «lesloisirs actifs», ceux que l'on considère souvent comme traditionnels, individuels, activités de détente, ou mêmetâches de direction et de connaissance qui les assimilent à un mode de vie « aristocratique » et à la culture — doncaux loisirs désintéressés. Conclusion • Donc, le loisir — réalité familière — est un phénomène en extension, certes, mais encore dans une transition«longue, confuse, dangereuse» (Lefebvre). • D'abord son accroissement n'est pas du tout égal pour toutes les couches de la société, où il existe toujours des «sous-développés » du loisir (Dumazedier). • Aussi les questions sociales soulevées par les loisirs ne font-elles qu'augmenter. • Il faut donc accorder « le plus grand intérêt aux relations du loisir avec le travail, la famille, la politique, la moraleou la conception du bonheur de notre temps» (id.). • Car le travail est encore fort présent dans notre civilisation, et les manières sont fort différentes, dont il estressenti (beaucoup de gens sont toujours très attachés à leur travail; pour certains il est même privilégié etnécessaire à l'équilibre; pour d'autres «le travail déborde sur le temps libre» (id.). • Cependant « le problème du loisir se pose dans l'ensemble de la société industrielle» (id.).. »

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