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Victor Hugo, Quatrevingt-Treize, livre premier Le bois de la Saudraie

Publié le 18/12/2018

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? Commentaire composé : Victor Hugo, Quatrevingt-Treize, livre premier  Le bois de la Saudraie  La Révolution Française a été une période de changements radicaux que ce soit dans le domaine social et politique. Cette rébellion est même à l?origine de grands fondements comme la Déclaration des droits de l?homme et du citoyen en 1789. De plus, elle est marquée par une violence inouïe notamment pendant la période noire, autrement dit la Terreur. Nous allons analyser le livre premier nommé  Le bois de la Saudraie,  extrait du roman de Victor Hugo intitulé Quatrevingt-Treize, de 1874. Le titre de ce roman nous plonge direct dans le moment le plus horrible de cette révolution populaire qui a envahit la France, suite à la guillotine du roi Louis XVI. Ce roman est le dernier d?une longue série à succès de Victor Hugo où il mêle la fiction et le réel. Il raconte ici une histoire du passé et expose ces nombreuses idées sur cette Révolution, ainsi que sur la liberté du peuple. Cette révolution est une guerre des classes sociales : la bourgeoisie contre la classe populaire. Les royalistes veulent venger la mort de Louis XVI et restaurer leurs pouvoirs ainsi que leurs traditions féodales et religieuses et de l?autre les républicains qui se battent au nom de la liberté. Il faut noter que Victor Hugo vient de l?extrême droite royaliste et à son retour de l?exil, il bouscule du côté de la gauche. Cet extrait se situe dans la première partie appelée En mer qui nous indiqué l?endroit où l?ennemi va se déployer et attaquer par la suite. Ce premier chapitre se situe en Vendée où les révolutionnaires s?aventurent dans le bois de la Saudraie et le fouille de fond en comble cette forêt, tout en restant sur leur garde dès le moindre petit bruit de feuilles puisqu?ils craignent une embuscade. Nous nous demanderons en quoi cet incipit est énonciateur des grandes idées de Victor Hugo à travers ce roman historique-réaliste. Pour répondre à cette question, nous aborderons dans un premier temps les caractéristiques du roman historique-réalisme ainsi que sa technique narrative. Ensuite, nous analyserons la subversion ludique des modèles traditionnels et des principes canoniques du roman historique. Et pour finir, nous réfléchirons à travers le choix d?une esthétique mélodramatique, qu?Hugo nous conduit à une réflexion sur les enjeux philosophiques de la Révolution et sur les causes de la chouannerie. I/ 1) Cet incipit est caractéristique d?un début in medias res même s?il pose le cadre de la situation ainsi que des personnes plus ou moins important dans ce roman. Nous avons un cadre général dont les soldats du bataillon du Bonnet-Rouge, qu?on peut supposer dès le début qu?ils soient du côté des Républicain en raison de la couleur de leurs vêtements qui sont de couleur bleu. On a de nombreux marqueurs significatifs au réalisme avec la présence d?un...
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« I/ 1) Cet incipit est caractéristique d’un début in medias res même s’il pose le cadre de la situation ainsi que des personnes plus ou moins important dans ce roman.

Nous avons un cadre général dont les soldats du bataillon du Bonnet-Rouge, qu’on peut supposer dès le début qu’ils soient du côté des Républicain en raison de la couleur de leurs vêtements qui sont de couleur bleu.

On a de nombreux marqueurs significatifs au réalisme avec la présence d’un chronotope précis et des procédés rhétoriques comme l’antithèse principalement, qui donne plus de vivacité dans l’expression des sentiments.

La présence de dates précises pour situer l’action : la scène se déroule « dans les derniers jours de mai 1793 » soit après la trahison de Dumouriez.

On se trouve dans le « bois du diable », qui montre l’enfer de la situation auquel un dès bataillon parisien doit fouiller de fond en comble « le bois de la Saudraie en Astillé ».

Dans ce chapitre, on a une conduite romanesque totalement respectée avec un effet de suspense et d’action enrôlée lors de la découverte de la forêt «Le bataillon engagé dans le bois de la Saudraie se tenait sur ses gardes.

On ne se hâtait point.

On regardait à la fois à droite et à gauche, devant soi et derrière soi ; Kléber a dit : Le soldat a un œil dans le dos .

Il y avait longtemps qu’on marchait.

Quelle heure pouvait-il être ? À quel moment du jour en était-on ? Il eût été difficile de le dire, car il y a toujours une sorte de soir dans de si sauvages halliers, et il ne fait jamais clair dans ce bois-là » et «On marchait.

On allait à l’aventure, avec inquiétude, et en craignant de trouver ce qu’on cherchait» tout cela créer une tension et le lecteur est directement plongé dans l’action.

L’auteur se focalise sur des personnages qui dans la guerre ne sont pas forcément énumérer comme la présence des femmes avec la vivandière nommé Honzarde comme si « c’est un sobriquet », présentée de manière masculine « une bonne femme et un brave homme » et elle caresse l’enfant « avec sa grosse main ».

Elle s’occupe de faire la cantinière qui montre que les femmes n’ont pas un rôle important dans la guerre.

Mais aussi la description de la paysanne nommé Georgette, présentée comme veuve, mal au point mais très courageuse face à la situation dans laquelle elle se trouve avec ses trois enfants.

Ici, on a une importance accordée au peuple et aux anonymes qui font la force de ce roman historique.

Enfin, le portrait d’un personnage essentiel montré comme rude au début de l’extrait puis devient bienveillant face à la scène injuste qui se déroule devant lui, Michelle Fléchard. Hugo se comporte à la fois comme un historien et un romancier c’est pour cela que nous avons des descriptions très détaillées de certain événement réaliste comme la scène de la guillotine de Louis XVI qui est réalisée le 21 janvier 1973.

La vivandière nous donne des détails rigoureux dans la description de ces habits « il n’avait pus ni habit ni souliers ; il n’avait que sa chemise, une veste piquée, une culotte de drap gris et des bas de soie gris », les mots employés dans cette description vont avec la situation puisque le « gris » fait référence aux ténèbres, à la mort.

II/ 3) ~ 2 ~. »

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