Victor Hugo, Quatrevingt-Treize, livre premier Le bois de la Saudraie
Publié le 18/12/2018
                            
                        
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                                                                                                                            I/ 1)
Cet incipit est caractéristique d’un début  in medias res  même s’il pose le cadre de la situation
ainsi que des personnes plus ou moins important dans ce roman.
                                                            
                                                                                
                                                                    Nous avons un cadre général dont
les soldats du bataillon du Bonnet-Rouge, qu’on peut supposer dès le début qu’ils soient du côté des
Républicain en raison de la couleur de leurs vêtements qui sont de couleur bleu.
                                                            
                                                                                
                                                                    On a de nombreux
marqueurs   significatifs   au   réalisme   avec   la   présence   d’un   chronotope   précis   et   des   procédés
rhétoriques   comme   l’antithèse   principalement,   qui   donne   plus   de   vivacité   dans   l’expression   des
sentiments.
                                                            
                                                                                
                                                                    La présence de dates précises pour situer l’action   : la scène se déroule «   dans les derniers
jours de mai 1793   » soit après la trahison de Dumouriez.
                                                            
                                                                                
                                                                    On se trouve dans le «   bois du diable   », qui
montre   l’enfer   de   la   situation   auquel   un   dès   bataillon   parisien   doit   fouiller   de   fond   en   comble   «   le
bois   de   la   Saudraie   en   Astillé   ».
                                                            
                                                                                
                                                                      Dans   ce   chapitre,   on   a   une   conduite   romanesque   totalement
respectée avec un effet de suspense et d’action enrôlée lors de la découverte de la forêt «Le bataillon
engagé dans le bois de la Saudraie se tenait sur ses gardes.
                                                            
                                                                                
                                                                    On ne se hâtait point.
                                                            
                                                                                
                                                                    On regardait à la
fois à droite et à gauche, devant soi et derrière soi   ; Kléber a dit   :   Le soldat a un œil dans le dos .
                                                            
                                                                                
                                                                    Il y
avait longtemps qu’on marchait.
                                                            
                                                                                
                                                                    Quelle heure pouvait-il être   ? À quel moment du jour en était-on   ? Il
eût été difficile de le dire, car il y a toujours une sorte de soir dans de si sauvages halliers, et il ne fait
jamais clair dans ce bois-là   » et    «On marchait.
                                                            
                                                                        
                                                                    On allait à l’aventure, avec inquiétude, et en craignant
de trouver ce qu’on cherchait» tout cela créer une tension et le lecteur est directement plongé dans
l’action.
                                                            
                                                                                
                                                                    L’auteur se focalise sur des personnages qui dans la guerre ne sont pas forcément énumérer
comme la présence des femmes avec la vivandière nommé Honzarde comme si «   c’est un sobriquet   »,
présentée  de  manière masculine «   une bonne  femme et un brave  homme   » et  elle caresse l’enfant
«   avec sa grosse main   ».
                                                            
                                                                                
                                                                    Elle s’occupe de faire la cantinière qui montre que les femmes n’ont pas un
rôle important dans la guerre.
                                                            
                                                                                
                                                                    Mais aussi la description de la paysanne nommé Georgette, présentée
comme veuve, mal au point mais très courageuse face à la situation dans laquelle elle se trouve avec
ses trois enfants.
                                                            
                                                                                
                                                                    Ici, on a une importance accordée au peuple et aux anonymes qui font la force de ce
roman   historique.
                                                            
                                                                                
                                                                      Enfin,   le   portrait   d’un   personnage   essentiel   montré   comme   rude   au   début   de
l’extrait puis devient bienveillant face à la scène injuste qui se déroule devant lui, Michelle Fléchard.
Hugo se comporte à la fois comme un historien et un romancier c’est pour cela que nous avons des
descriptions   très   détaillées   de   certain   événement   réaliste   comme   la  scène   de  la   guillotine   de   Louis
XVI   qui   est   réalisée   le   21   janvier   1973.
                                                            
                                                                                
                                                                        La   vivandière   nous   donne   des   détails   rigoureux   dans   la
description   de   ces   habits   «   il   n’avait   pus   ni   habit   ni   souliers   ;   il   n’avait   que   sa   chemise,   une   veste
piquée, une culotte de drap gris et des bas   de soie gris   », les mots employés dans cette description
vont avec la situation puisque le «   gris   » fait référence aux ténèbres, à la mort.
                                                            
                                                                                
                                                                    
II/ 3) 
~  2  ~.
                                                                                                                    »
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