Victor Hugo Vere Novo analyse

« Texte 1 – Vere Novo Contemplations – Victor Hugo – Les Vere Novo -> « Au début du printemps » Rîmes suivies, AA BB (missives, pensives) Reverdie -> Poésie du Moyen-Age célébrant le printemps De quelle manière Hugo associe-t-il jeunesse à l’amour éphémère ? la Introduction : Victor Hugo écrit Les Contemplations, un recueil composé de 158 poèmes rassemblé en 6 livres.

Il sera publié en 1856 alors qu’il est en exil à Guernesey, à cause de ses prises de positions contre Napoléon III.

Ici, il est question d’un recueil d’inspiration autobiographique écrit après la mort de sa fille Léopoldine.

Tout comme dans Vere Novo, les thèmes de l’amour, la joie mais aussi de la mort sont régulièrement abordés. Ce poème se situe dans « Aurore », le premier livre des Contemplations, dans lequel Hugo évoque sa jeunesse, ses premiers émois et son émotion devant la beauté de la nature.

Nous analyserons donc de quelle manière Hugo associe-t-il la jeunesse à l’amour éphémère. Nous verrons dans un premier mouvement un tableau impressionniste d’une nature amoureuse.

Puis, nous étudierons la comparaison établit entre le printemps et les amours de jeunesse. II- Un tableau impressionniste d’une nature amoureuse a) Le printemps, le réveil la nature Hugo mentionne la naissance du jour : « Comme le matin rit sur les roses en pleurs ! ».

Antithèse entre « rit » et « en pleurs ». « roses en pleurs » évoque la rosée du matin.

« rit » évoque le bonheur. « Qui vont, viennent, s'en vont, reviennent, se fermant » : cet alexandrin très coupé souligne l'agitation des petits papillons.

On a de l'effervescence, de la vie avec les oppositions « vont » / « s'en vont » : « viennent / reviennent ».

Ce ne sont pas vraiment des antithèses, mais plutôt des reprises qui marquent le retour, ainsi que le cycle de vie de ces papillons. b) Une belle nature Le poète est en admiration devant la nature qui l'émeut.

On peut ainsi relever le champ lexical de la nature, qui contient des connotations mélioratives.

On peut relever également les exclamations, comme dans « Ô printemps ! », ce qui équivaut à des louanges. On a une évocation du printemps : les papillons, les fleurs « jasmins » ; « pervenches » … Tout est beau et délicat. « Éblouissement de folles ailes blanches » donne une sensation de légèreté et de lumière.

Les papillons semblent être des anges. Le poète livre ainsi ses impressions de promeneur, ému par la beauté de la nature. c) La saison des amours Parallèlement à cette douce nature, le printemps est synonyme d'amours.

Le.... »