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VIÉLÉ-GRIFFIN (Francis)

Publié le 22/05/2019

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VIÉLÉ-GRIFFIN (Francis), poète français (Norfolk, Virginie, U.S.A.,

 

1864 - Bergerac 1937). Son père, le général Viélé, commandait à Norfolk les forces de l'Union dans la guerre de Sécession. Ses parents se séparèrent en 1872, et il suivit sa mère en France, où il connut Henri de Régnier, Jules Laforgue, James Whistler. Il publia dans la revue Lutèce, à Paris, ses premiers vers, qu'il réunit, en 1886, dans Cueille d'avril. Il prit parti pour le vers libre dont il fut à la fois le théoricien dans la revue qu'il lança avec Bernard Lazare, Paul Adam et Henri de Régnier, les Entretiens politiques et littéraires (1890-1892) et l'illustrateur {Joies, 1889). Parallèlement aux Cygnes (1885-1891), à la Chevauchée d'Yeldis (1893), à la Clarté de vie (1897), à la Voix d'Ionie (1914), il s'essaya au poème dramatique dans une perspective symboliste avec Swanhilde (1893), Phocas le jardinier (1898) et Wieland le forgeron (1900). Une langue inspirée dans une syntaxe pliée au rythme du verset, parsemée de curiosités lexicales et d'archaïsmes, cherche à atteindre l'âme du « lyrisme étemel » — entreprise qui retint le surréalisme naissant.

« Powered by TCPDF (www.tcpdf.org)Vielé-Griffin, Francis - écrivain. Vielé-Griffin, Francis (1846-1937), poète français originaire de Virginie, considéré par Mallarmé lui-même comme l’un des grands poètes symbolistes ; théoricien avec René Ghil (1862-1925) du vers libre. Venu en France à l’âge de huit ans, il y passera sa vie entière, à Paris ou en Touraine.

Au collège Stanislas (Paris), il est le condisciple d’Henri de Régnier en compagnie duquel il fréquente les « mardis » de la rue de Rome, chez Mallarmé, où l’on croise Gustave Kahn, Stuart Merril, Maeterlinck...

Après la publication de ses premiers poèmes, parnassiens, dans Cueille d’avril, il publie en 1889 Joies, où il met en pratique pour la première fois sa théorie du vers libre.

Adepte de ce vers libéré des contraintes métriques pour mieux s’appuyer sur le sens et le rythme intérieur, il écrit pourtant une poésie assez sage : la rime est le plus souvent conservée, les vers dépassent rarement douze pieds et les enjambements sont peu nombreux ( voir Versification).

Il est vrai que son style en quête de simplicité puise thèmes et refrains dans des chansons populaires et naïves ( la Clarté de la vie, 1897).

Il compose également des poèmes dramatiques plus amples : la Chevauchée d’Yeldis (1893) et la Légende ailée de Wieland le forgeron (1900), de tradition chrétienne et germanique, ou encore la Lumière de Grèce (1912) et la Voie d’Ionie (1914), de tradition homérique et pindarique.

Également traducteur de Whitman et de Swinburne, il reste l’auteur d’une poésie exaltée où la nature tisse des liens secrets avec le moi. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

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